Audi A Allroad : l’appel des grands espaces
Les crossovers et autres SUV ont le vent en poupe. Certains continuent pourtant de leur préférer l’élégance distinguée d’un break surélevé. Une formule qui a connu le succès avec les différents modèles de la série Allroad d’Audi depuis 2000. La nouvelle A4, lancée l’an dernier, a ainsi droit à sadéclinaison aventurière. Les fondamentaux demeurent : il s’agit toujours d’une version break rehaussée (+ 34 mm), dotée de protectionsde carrosserie renforcées et, bien sûr, d’une transmission intégrale. Si, pour l’instant, Audi lance cemodèle avec le système Quattro classique, celui-ci devrait peu à peu céder laplaceàune version plus économe en carburant àpartir de 2017 : leQuattro Ultra. Sous le capot, seuls les moteurs les plus puissants de la gamme A4 ont été retenus. On a ainsi le choix entre une version essence 2.0 TFSI de 252 ch et quatre diesels : le 2.0 TDI, décliné en 163 et 190 ch, et le 3.0 TDI V6 de 218 ou 272 ch. Nous avons pu mesurer les capacités de ce dernier, qui apporte à l’A4 Allroad des capacités hors du commun : un couple maximal considérable ( 600 Nm), pour affronter les situations les plus délicates sur piste, et des performances très largement suffisantes pour tous les types de route, y compris les autoroutes allemandes sur lesquelles ce modèle peut croiser à vive allure tout en contenant son appétit à moins de 8 l/100 km. Si le confort profite de la surélévation des suspensions, les plus grands débattements de celles-ci engendrent des mouvements de caisse que l’on peut corriger avec l’amortissement piloté ( 1 190 euros). De série ou en option, on retrouve également toutes les innovations de la nouvelle A4, à commencer par l’excellent Virtual Cockpit, le régulateur adaptatif avec fonction embouteillage, les phares Matrix et les différents assistants de conduite. Une valeur sûre, disponible à partir de 47 480 euros.