Monaco-Matin

Nice rate l’occasion

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D’aucuns pensaient , au vu des revers infligés à Narbonne et ,plus encore, aux Tourangeau­x, que le nouveau venu azuréen serait renvoyé assez rapidement à ses études par le favori toulousain, hier soir, dans un Palais des sports somme toute correcteme­nt garni. Que nenni ! Autant l’entrée en matière aura bel et bien été, comme prévu, à l’avantage de ceux qui avaient à coeur de se rassurer après leur prestation en demiteinte sur l’Île de Beauté, autant il était hors de question, pour ces mêmes visiteurs, de demander l’armistice avant l’heure. Non contents de rendre coup pour coup au point d’égaliser , les Niçois, du fait d’une qualité de réception supérieure, prennent les devants dans le troisième acte : 13-9. Le suspense atteint son paroxysme lorsque , après avoir gaspillé trois précieuses munitions, les Spacer’s se retrouvent à leur tour sous la menace : 26-25, puis 27-26. Il faut un missile imparable d’Antoine Brizard pour empocher le gain de cette interminab­le session :

29-27. Le plus dur est fait, encore faut-il soigner la finition aux dépens d’un hôte complet à tous les postes et de ce fait apte à prolonger le sursis, voire davantage : 17-17, 21- 19, puis 24- 21. C’est alors que le scénario se reproduit,avec un promu incapable de conclure face à la furia toulousain­e.

Kasic : « Pas déçu outre mesure »

Un « block » bonifié au moment propice par Carrat, et le dernier mot, à la grande satisfacti­on de Cédric Enard, revient aux Haut-Garonnais : « C’est l’archétype du match piège , jem’en doutais. On veut remettre les pendules à l’heure par rapport au match d’Ajaccio, et, au bout

du compte, en voulant trop bien faire ou , tout simplement,trop en faire, on pratique un jeu qui part en vrille. Heureuseme­nt, les ressources physiques et mentales sont là, les arguments techniques aussi. On s’en sort les cuisses propres, et, pour l’heure celame satisfait amplement ». De son côté, Mladen Kasic estimait que « le contenu était supérieur au résultat. Je ne suis pas déçu outre mesure, nous avons répondu présent. Je ne pense pas que notre défaite soit liée à leur peur de gagner ou à la pression. Nous nous sommes mis en situation de tenir tête à Toulouse mais sans pouvoir inscrire les points décisifs, à deux reprises qui plus est. C’est comme ça, ce qui est fait est fait ».

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(Photo La Dépêche du Midi) Les Niçois ont manqué de réalisme à la fin des troisième et quatrième sets.

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