COP 22 : engagé
Le prince Albert II a plaidé pour « faire de la question climatique un enjeu commun à tous ceux qui se préoccupent de la situation des océans » samedi à Marrakech, lors de la journée d’action des océans
Le prince Albert II a prononcé le discours d’ouverture de la Journée d’action des océans, lors de la COP sur le climat, qui s’est ouverte à Marrakech.
C’est le moment de faireavancer l’action climatique » . Lundi dernier à Marrakech, la responsable climat de l’ONU, Patricia Espinosa, a résumé le fil rouge de la Cop, qui s’est ouverte il y a une semaine et dure jusqu’au novembre. Les pays réunis pour cette e conférence de l’ONU sur le climat ont débattu cette semaine de l’application de l’accord de Paris, adopté à l’issue de la Cop. Et il a été question de la protection des mers, samedi lors de la journée d’action des océans.
Un « tournant historique »
Le moment « marque un tournant historique » , indique la princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour laprotection de l’environnement: c’est l’inscription officielle des océans dans l’agenda global pour l’action climatique. Et cette journée thématique consacrée aux océans « nous prouveque les choses évoluent, dit le prince Albert II, quiaprononcé lediscours d’ouverture de la journée, samedi. Année après année, la question océanique prend de plus en plus sa place dans les préoccupations de nos contemporains, ainsi que dans le débat public » . Le souverain met en évidence trois pistes qui « doivent être au coeur de nos ambitions » . D’abord, « la nécessaire cohérence de notre appréhensiondes océans » . Il plaide pour « des interactions plus étroites entre les différents dossiers politiques sur lesquels nous travaillons aujourd’hui, aux Nations Unies notamment » . Cela implique, surtout, de « faire de la question climatique un enjeu commun à tous ceux qui se préoccupent de la situation des océans » . Ilyaaussi « lanécessitéde mieux partager les données, de travailler de manière plus concertée et connectée, en favorisant, notamment, les transferts d’informations et de technologies » , afin de « démultiplier l’efficacité de nos actions, partager nos bonnes pratiques, développer nos connaissances » . Il faut encore se rappeler, dit le prince Albert II, de « l’utilisation des ressources marines dans le développement de la croissance décarbonée qui demeure lagrande ambition de ce siècle » . Gérées durablement, elles « nous permettront de construire un nouveau modèle décarboné » . Les trois objectifs demandent des efforts scientifique, politique et financier, souligne le souverain. Pour « orienter notre action en vue de préserver le climat et les océans » .