Nuits sans fête
Ce qui chagrine également, c’est l’offre nocturne qui se réduit d’année en année. Après les fermetures du cabaret et du MoodsàMonteCarlo, c’est maintenant la discothèque qui réduit la voilure. « C’est une catastrophe pour l’animationàMonaco » , lance ThierryCrovetto, conseiller national, membrede la commission mixte sur la SBM. Florian Gaillard, délégué du personnel et délégué syndical, barman au Bouddha Bar, noteque « Monacoabeaucoup changé l’hiver. Endix ans, je constateune nette diminution de la vie nocturne » . Gille Pelassy souligne, quant à lui: « Le Jimmy’z travaillait en hiver, même si c’était dans une moindremesure. Cet établissement resteune des références mondiales en matièredediscothèque et il peut fonctionner tout au long de l’année si on lui en donne les moyens. » La SBMmisant sur l’avenir, resteàespérer que les noctambules n’auront pas, d’ici la findes travaux, jeté leur dévolu sur d’autres lieux de fête.