Nom d’un titre!
Un référendum, une élection : deux échecs pour les sondeurs qui n’avaient vu venir ni le Brexit, ni Trump. Et, dans le sillage des élucubrations à la chaîne (d’info continue), les journaux qui commentaient le résultat des sondages, avant même de connaître le vrai choix des électeurs. Aussi, rendons à notre quotidien ce qui lui revient: un recul lucide la veille de l’élection de Trump puisqu’il titrait que « Rien n’est joué » (édition du dimanche novembre). Ce titre prémonitoire est pourtant passé inaperçu. Bien plus que « L’emmerdeur » ( jeudi novembre) pour annoncer la candidature d’Emmanuel Macron. Ce fut une déferlante de réactions… Qu’on ne s’y trompe pas: ce titre fait mouche mais, c’est ce qu’on lui reproche, il est « grossier ». Au moins, il a été compris et il tombe juste. N’est- ce pas ce que l’on demande à un titre? Mais nos lecteurs n’aiment pas pour autant la transgression du langage. À la limite celle des images ! Les caricatures, oui. Les gros mots, non. Allez savoir…