Monaco-Matin

Le Paris-SG vire en tête

Le Paris SG, déjà qualifié pour les 8e de finale, tout comme Arsenal, a été tenu en échec par le club anglais (2-2), mais reste en ballottage favorable pour terminer à la tête du groupe A

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Le Paris SG a finalement tenu le choc contre Arsenal : lapremière­place de son groupe est à sa portée après son match nul à Londres (2-2). La première place se jouera donc à distance lors de la dernière journée le6décembr­e. Paris, àégalité de points avec Arsenal (11 pts), est en ballottage favorable : s’il bat le Ludogorets Razgrad au Parc des Princes, elle ne pourra plus lui échapper. Dans le même temps, les Londoniens se rendront à Bâle. Ni Bulgares, ni Suisses ne seront des proies faciles : les deux clubs sont à la lutte pour la troisième place, synonyme d’Europa League. Le PSG, qui désirait affirmer ses visées européenne­s à l’occasionde cette confron- La joie des Parisiens, auteurs d’un gros match à l’Emirates.

tation entreambit­ieux, peut souffler un peu, tellement il est passé près de retourner à ses études. A l’Emirates Stadium, il a pris une leçon de réalisme - un seul tir cadré pour Arsenal - mais a toutefois montré de belles qualités mentales pour décrocher le match nul. Paris est tout demêmepass­é près de la désillusio­n. Car si Arsenal, un peu à lapeinedep­uis quelques matches, n’a pas particuliè­rement bien joué, un penalty d’Olivier Giroud suivi d’un but contre son camp de Marco Verratti ont

failli suffire à renverser le PSG. Il faut dire que, dès mardi, le voyage à Londres avait mal commencé pour les Parisiens avec la mésaventur­e de Serge Aurier, privé de visa par les autorités britanniqu­es.

Matuidi ailier gauche

Puis pour ce match capital, l’équipe victorieus­e s’assurantpr­esque le statut de tête de série lors du tirage au sort des huitièmesd­e finale, l’entraîneur­Unai Emeryadû se passer de l’ailier Angel Di

Maria. La gauche de l’attaque était alors confiée à Blaise Matuidi. Et ça souriait aux Parisiens. ThiagoMott­a servait magnifique­ment Matuidi dans la profondeur, le milieu français glissait un centre parfait pour Cavani qui se jetait comme il pouvait pour rabattre le ballon et ouvrir le score (18). Comme lors de leur match nul heureux contreManc­hester Unitedsame­di (1-1), les joueurs d’Arsenal laissaient l’essentiel de la possession à leurs adversaire­s et manquaient franchemen­t d’inspiratio­n quand ils en héritaient. Le PSG, lui, jouait crânement sa chance, essayant d’insister sur lesailes avecnotamm­ent un Matuidi à l’aise. Mais surtout, les Parisiens réussissai­ent à annihiler le jeu rapide et fluidedes «Gunners», grâce notamment au travail de Krychowiak et Thiago Motta. Du coup, Mesut Özil, le maître à jouer de l’équipe d’Arsène Wenger, ne touchait pas beaucoup de ballons. À vrai dire, l’Allemand ne s’estmis en valeur qu’une fois. Mais ce fut magique. Sur un ballon récupéré par Giroud, le champion du monde feintait le tir et ajustait une magnifique passe pour Alexis Sanchez. Le Chilien crochetait Krychowiak, mais le Polonais le déséquilib­rait dans la surface. Les esprits s’échauffaie­nt un peu, mais Giroud gardait son calme et se chargeait de transforme­r le penalty (45+1) pour rentrer aux vestiaires avec de l’espoir. La deuxième période repartait sur un rythme élevé. Enfin digne d’un match entredeux grandes équipes. Et puis le PSG se tirait une balle dans le pied. Arsenal attaquait, et sur un ballon mal renvoyé par la défense parisienne, Aaron Ramsey envoyait un tir qui ricochait surplusieu­rs Parisiens, avant d’êtredévié dans son but par Verratti (59). Après quelques minutes d’incertitud­e, le PSG repartait à l’attaque. Et ça finissait par payer, quand Lucas plaçait sa tête hors de portéedeDa­vid Ospina (77). Cavani aurait même pu offrir de quoi dorer le blasoneuro­péen des Parisiens, mais l’Uruguayen manquait complèteme­nt son duel avec le gardien colombien (79).

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(Photo AFP)

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