Airbus : emplois supprimés et unsite fermé
L’impact social du plan Gemini représente 1164 positions. » Thierry Baril, le directeur des ressources humaines d’Airbus l’a annoncé hier. Plus d’un millier de postes seront supprimés en Europe même si la direction du groupe a promis de tout faire pour éviter des licenciements secs. Et selon les syndicats, le site de Suresnes, près de Paris, sera fermé. En plus de ce chiffre, « un certain nombre de transferts géographiques vont être opérés, essentiellement vers Toulouse » ,a précisé Thierry Baril en les chiffrant à 325. Ces transferts se feront principalement des sites de Suresnes (Hauts-de-Seine) et Ottobrunn, près deMunich, vers Toulouse.
Un contexte de concurrence exacerbée
Mais « tout sera mis en oeuvre pour trouver des solutions adaptées et basées sur du volontariat » , a-t-il affirmé. « Si, début 2018, nous devions constater que ces mesures ne sont pas suffisantes, nous serions obligés de considérer des mesures de licenciements économiques con- traints » , a-t-il poursuivi. Le plan de restructuration s’inscrit ainsi dans un contexte de concurrence exacerbée avec le rival américain Boeing et la venue sur le marché d’avionneurs chinois. Airbus relativise les 1164 postes à supprimer avec des effectifs qui atteignent 136 600 personnes dans le monde, dont 54000 en France. Les négociations sur le traite- ment social doivent se tenir jusqu’à l’été prochain, précise Airbus, qui dit de plus prévoir la création de 230 postes liés à de nouvelles compétences. Les suppressions d’emplois, annoncées lors d’un comité de groupe européen au siège d’Airbus à Blagnac, près de Toulouse, comprennent la « fermeture » du site de Suresnes, selon les syndicats.