Monaco-Matin

Et s’il n’en reste qu’un...

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Contrairem­ent à ce qu’on nous a appris quand nous étions enfants, il faut parler en mangeant afin que les ambitions se calment et que les points de vue se rapprochen­t. D’où le déjeuner de lundi à l’Elysée. Après quelques propos vinaigrés, on servit une salade de tomates lancéeàmai­ns nues par les élèves d’une école défavorisé­e, la soupe à la grimace, un aspic à la sauce Cléopâtre, la purée emblématiq­ue des fiascos économique­s du régime et l’omelette surprise rappelant qu’on n’est jamais candidat sans casser desoeufs. On imagine le dialogue : HOLLANDE. Sans moi, tu serais encore dans ta petitemair­ie d’Evry. VALLS. Avec moi, vous avez été tranquille pendant deux ans. HOLLANDE. Je ne suis plus le maître que du suspense. Laisse-moi ça. VALLS. Vous n’avez aucune chance. HOLLANDE. C’est ce que je disais de Fillon deux jours avant son triomphe. Mais je vais adopter un look si nouveau que les électeurs neme reconnaîtr­ont pas. La perruque de McCartney et écrit de ma main sur le tee-shirt “Je suis le pouvoir d’achat”. Après, je fais un enfant à Julie. Ensuite, je l’épouserai. Et si tu ne te conduis pas comme un bon petit migrant, je te renverrai en Espagne où tu pourras construire tes châteaux. » Bref, la Cène. Mais avec le bon Dieu et son messie seulement. Vous recevrez l’addition de ces agapes républicai­nes en même temps que votre premier tiers provisionn­el.

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