Nagui en piste pour le Téléthon
L’animateur coprésente pour la dix-huitième fois l’événement au profit de la recherche, sur France 2 et France 3
Nagui coanime son dix-huitième Téléthon avec Sophie Davant, sur France 2, de 18 h 45 à 19 h 45, puis sur France 3 à partir de 20 h 50. Le producteur et animateur de N’oubliez pas les paroles! reconnaît ne plus être le même homme depuis qu’il est entré dans l’aventure.
Vous connaissez bien l’universdudivertissement. Le Téléthon en estil un pour vous?
Ilyauncôté festif non négligeable, car les familles et lesmalades sont heureux d’entendre et de croiser des chanteurs, des vedettes, des sportifs. Bref, d’avoir lesyeux qui brillent et de vivredes moments rares. Cemotne doit pasêtre colléqu’à la maladie, mêmesi les familles qui viennentà-Paris désirent savoiroù les chercheurs en sont et ont envie de témoigner.
Quelles sont les réalisations majeures prévues?
Évidemment, ilyale plateau parisienavec-Garou, qui fait le lienentre les précédents parrains de l’émission et les nouveaux. Mais il se passe tellement de choses partout ailleursqu’on s’en veut mêmedenepas avoir le temps ou les capacités de présenter tous les visages, de voir tous les teeshirts Téléthon ou les mainsqui agissent. Cette année, 100 villesde-France entrent dansun jeu de lumière. Chaquecommunequi aura réussi son défi s’illuminera et constitueraun immense 36 37, lenuméro d’appel gratuitpour les dons, sur une carte de 25m2 affichée en plateau. Audelà de ça, voir 100 villes relever lesdéfis les plus dingues fait l’originalité de notre pays, au service d’une merveilleuse cause. C’est le petit grain de sable qui réussit une construction. Elleest dingue, cette émission, et il est hors de question de baisser les bras.
En dixhuit années de présentation, quel est l’événement qui vousa marqué le plus?
Ils sont nombreux, mais je mesouviens de la leçon qu’a donnée Jeanne Pelat, une jeune fille atteintede myopathie. Elleadéclaréau micro qu’elle n’avait toujours pas misdenomsur sa maladie, cetteespècede monstre, maisqu’elle s’inquiétaitplusdesavoir ce qui arrivait auxautres enfants qu’à ellemême. En tant que père de famille, j’ai fait le transfert, j’ai eu envie de pleurer devant ce sentimentd’injustice. C’était une leçon de vie. Onnesort pas indemne du Téléthon et je ne suispas lemêmeêtre humainqu’avant.