Le Cannet sur un nuage
La partie s’annonçait serrée hier soir entre deux équipes, parties à lapoursuite de Béziers. A l’arrivée, c’est Le Cannet qui a confirmé sa bellesérie après son dernier succès acquis à Cannes. Le bras de fer entreces deux formations de tête n’aura pas duré bien longtemps, les Rebelles de Venelles pliant assez vite face aux GuerrièresduCannet, à qui il n’aura fallu que trois petits sets et un peu plus d’une heure et quart de jeu pour faire plier un adversairequi avait pourtant dominé Cannes, SaintRaphaël et Paris. Mais hier, rien n’aurait pu stopper les joueuses de Parisi qui, après avoir pris quelques minutes pour entrer dans le match, ne vont plus rien céder aux Provençales. Rankovic a le choix du roi pour ses combinaisons. Que ce soit en bout de fil sur Rankovic ou Lazic, ou au centre sur Giel Ramos et Todorova, tout passe. Venelles n’a plus de solutions pour contrer les « roses » du Cannet. Le premier set à peine bouclé (25-19), Le Cannet enfonce un peu plus le clou par un 5-0. Barakova troue par deux fois la défense venelloise sur son service. La route s’élargit encore un peu plus quandVenelles plonge dans l’à-peu-près (25-14). Avec ces deux manches, Le Cannet doit toutefois poursuivre son ascension sans perdre de temps pour éviter un retour de Venelles. Et c’est l’option choisie par les demoiselles de Maillan (134). Venelles doit se contenter des quelques miettes que veut bien lui laisser son ad- versaire. Et puis il y aura quand même ce léger temps de flottement de la part des Cannettanes dont profite Venelles pour que la leçon finale soitmoins rude (18-14). Mais c’est sur la première balle de match que Giel Ramos décide de mettre un terme à cette rencontre à sens unique. Sans doute pour le plus grand soulagement de Venelles et le plus grand plaisirdes supporters du Cannet (25-18). « C’est vrai que nous avons vécu un matchplus facile que prévu, surtout au vu des résultats de Venelles. Le groupe a fait une bonne entame de match, sans jamais perdre sa concentration, ou presque. Maintenant, il faut garder ce rythme pour rester dans le haut du tableau » . La prudence plutôt que l’euphorie, c’est la philosophie que Carlo Parisiadécidé d’adoptermêmesi son équipe commenceàposer très sérieusement ses jalons pour une éventuelle course au titre.