Trump cherche un diplomateenchef
Le suspense se poursuivait, hier, sur la personnalité que choisira Donald Trump pour représenter les ÉtatsUnis dans le monde, un poste exigeant et dans l’ombre permanente du futur président, dont les récentes saillies sur Twitter rompent avec tous les codes diplomatiques. Donald Trump a nommé à ce jour 12 membres de sa future équipe, notamment Défense, Justice, Trésor, CIA, ONU, Santé et Commerce: un rythme plus rapide que pour ses prédécesseurs. Alors que le cercle de finalistes pour le poste de secrétaired’État, deuxièmemembre du cabinet derrière le vice-président, avait un temps paruse resserrer, une nouvelle escouade de candidats s’est manifestée, dont certains à la notoriété relativement faible mais réputés « Trumpo-compatibles ». Outre l’ex-maire de New York Rudy Giuliani et l’ancien candidat à la présidentielle Mitt Romney, lepatron d’Exxon Mobil, un parlementaire californien et un ancien ambassadeur en Chine sont ouvertement dans la course pour diriger la prochaine diplomatie américaine. Même l’ancien général James Stavridis, qu’Hillary Clinton avait envisagé comme vice-président, serait sur la liste. La publicité donnée à ces auditions semble être une volonté délibérée de Donald Trump, passé maître dans l’art de créer le suspense médiatique: ainsi, son équipe de transition annonce chaque matin la liste de tous les rendez-vous du milliardaire populiste, qui reçoit dans la tour new-yorkaise où il réside et où sa garde rapprochée travaille.