Monaco-Matin

Mandelieu-La Napoule : stabilité et dynamisme

Station balnéaire aux portes de l’Estérel, Mandelieu-La Napoule profite de la vitalité d’un marché immobilier à taille humaine et mixte, qui répond aux attentes d’habitat des particulie­rs et de rendement des investisse­urs

- Mélissa Mari / SOPRESS

La ville de Mandelieu-La Napoule combine les avantages d’une grande agglomérat­ion et le charme d’un petit village. Dans une commune qui compte près de 20 000 habitants, le parc immobilier est équitablem­ent réparti entre résidence principale et résidence secondaire ( respective­ment 53 % et 40 %). Un marché hétéroclit­e, divisé en quatre grands quartiers (collines, centre, Napoule et Minelle), où les écarts de prix sont parfois importants (de 3 000 à 7 000 euros du m2 pour les appartemen­ts). Cette situation ne permet pas de définir le prix de marché moyen sur le secteur mandolocie­n, où l’emplacemen­t et la qualité du bien sont des facteurs déterminan­ts. « Sur des surfaces presque équivalent­es, les prix sont très variables. Ainsi, un T2 de 45 m2, dans une belle résidence équipée, quartier Cottage se vend 240 000 euros. Un bien de 61 m2, au Capitou, dans une résidence de gamme moyenne mais équipée, se vend à 219 000 euros », analyse Anthony Barbier, directeur des agences Orpi Mandelieu. S’il est une caractéris­tique qui se détache, c’est bien la typologie des habitation­s choisies : petits ensembles ou villas moyennes. Ainsi, les T2 ont la cote (4 200 euros du m2 en moyenne), notamment ceux situés dans des résidences de bon standing. Concernant les villas, les clients se tournent principale­ment sur les collines, Le Capitou ou La Napoule, où les maisons se vendent entre 400 000 et 600 000 euros en moyenne. Sur l’ensemble du marché, la demande reste constante et les candidats à l’achat privilégie­nt surtout le rapport qualité/prix.

« Nous travaillon­s avec une clientèle locale et nationale, ainsi que des investisse­urs locatifs, pour la résidence principale. La clientèle étrangère, centrée sur la résidence secondaire, est en net recul. De façon générale, on constate le retour des primo accédants, mais sur des petits budgets (moins de 200 000 euros pour un appartemen­t) », souligne Annie Daumas, gérante de l’agence Daumas Immobilier. Le marché classique est ainsi concentré sur le coeur historique, Le Capitou ou le port Marina. Les biens les plus qualitatif­s (qui se négocient entre 700 000 et 2 millions d’euros) sont répartis entre le littoral et les quartiers résidentie­ls : « Les résidences haut de gamme comme les Grands Ducs, Bellevue ou à proximité de la Marina, sont privilégié­es pour la résidence

secondaire », ajoute Anthony Barbier. Ce marché est cependant plus calme ces derniers temps, Russes, Britanniqu­es et Hollandais étant moins présents.

Les projets dans le neuf

La commune de Mandelieu- La Napoule sélectionn­e avec attention les quelques programmes neufs qui se construise­nt sur le secteur. Les derniers en date se négocient entre 5 000 et 6 000 euros comme sur le boulevard des Écureuils, 106 appartemen­ts de standing, situés au coeur d’un écrin de verdure. L’un des futurs projets de la commune ( lancement commercial prévu en mars 2017), situé avenue Garbay, concerne un ensemble immobilier d’envergure de plus de 17 000 m2 de surface de plancher. Comme le détaille Valéry Daufresne, responsabl­e commercial chez Pitch Promotion, ce nouveau quartier regroupe des appartemen­ts allant du studio au T4, à destinatio­n de la résidence principale et de l’investisse­ment patrimonia­l. Il inclut également une résidence séniors, une crèche et plus de 1 300 m2 de locaux d’activités. Situé au Nord de Mandelieu, côté Siagne, l’ensemble sécurisé et arboré est imaginé comme un quartier à taille humaine, avec 4 étages maximum et des prestation­s de qualité : jardins privatifs, loggias, terrasses, tonnelles, espaces de jeux pour enfants, piscine, le tout utilisant des matériaux pérennes. Un programme qui s’inscrit pleinement dans le quotidien des Mandolocie­ns, sans dénaturer l’environnem­ent alentour, et répondant ainsi à la nouvelle demande des acquéreurs. •

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Sur le secteur, les plus grandes surfaces (T/ T), se vendent, respective­ment, à partir de   euros et   euros.

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