Valls: « Je suis convaincu que lagauchepeut gagner »
Invité du 20 heures de France 2, hier soir, Manuel Valls s’est posé en rassembleur : « J’ai une responsabilité, celle de rassembler. (...) Je ne veux pas que la gauche soit éliminée, et ma responsabilité c’est de la faire gagner ». « Je suis convaincu que rien n’est écrit et que la gauche peut gagner. » » a-t-il déclaré. « Je les assume ces réformes pour baisser les impôts pour les classes populaires et moyennes, pour l’école, pour soutenir la compétitivité de nos entreprises » , at-il affirmé, tout en reconnaissant qu’il y avait « bien sûr ( eu) des erreurs, des échecs ». En résumé, le gouvernement n’a « pas atteint tous (ses) objectifs » .
Le cas Macron
Manuel Valls a également évoqué le cas de l’un de ses anciens ministres, Emmanuel Macron, qui n’a pas l’intention de passer par la case primaire. Une impasse si la gauche souhaite l’emporter selon Valls. « Le seul moyen qui s’offre à lui, c’est de participer à cemoment, à cette primaire » . Et de s’adresser aux autres candidats de gauche ayant décidé de faire cavalier seul. « N’ayez pas peur, venez, venez débattre ! » Dès aujourd’hui, le candidat à la primaire de la gauche, part dans le Doubs pour son premier meeting de campagne. Là, il prévoit de visiter trois entreprises, dont une coopérative, avant de parcourir le marché de Noël de Montbéliardet tenir un meetingàAudincourt en début de soirée.
Premiers ralliements
Une destination qui ne doit rien au hasard, puisque ce département présente à lui seul un double enjeu pour la gauche tant il est frappé par la désindustrialisation et la poussée de l’extrême droite. L’ancien Premier ministre a engrangé ses premiers succès avec le ralliement de deux « aubrystes ». Le président de Meurthe-et-Moselle, Mathieu Klein, et le député de l’Ardèche, Olivier Dussopt. Ce dernier est d’ailleurs pressenti pour assurer le porte-parolat de Manuel Valls. La ministre Laurence Rossignol a apporté ce mardi, son soutienàManuel Valls. « Je vais voter pour Manuel Valls et je le soutiendrai » ,a déclaré la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes lors de l’émission « L’épreuve de vérité » sur Public-Sénat. Didier Guillaume, patron des sénateurs PS et proche de François Hollande pourrait faire partie de l’équipe. Selon RTL, Valls lui aurait proposé d’être son directeur de campagne. « Ce sera un politique de premier plan » , se contente pour l’instant de répondre l’entourage du candidat. « Ma-
« les établissementsdéfavorisés comptent moinsdeprofesseurs de sciences qualifiés et sontmoins susceptibles d’obliger les élèvesàsuivre des coursdesciences ».