De Sanctismalheureux
Très sollicité, le portier remplaçant de l’AS Monaco a fait son match malgré la sévérité du score. Sur le troisième but, le ballon lui revient… dans le dos.
DE SANCTIS : sollicité d’entrée par Chicharito (7’), le vétéran italien s’interpose sur le Mexicain à bout portant (29’) ainsi que sur une tête de Dragovic dans les six-mètres (34’) mais ne peut rien sur la lucarne de Yurchenko (30’), ainsi que sur le piqué de Brandt détourné par Jemerson (48’). Quant au troisième but, la frappe de Wendel sur penalty heurte la barre avant de lui rebondir… dans le dos. Il en prend trois mais il n’est pas verni.
TOURÉ : il avait un sérieux client sur le papier avec le Turc Calhanoglu mais le jeune latéral s’en est bien sorti. Discipliné et disponible.
JEMERSON : bousculé dans les airs par Kiessling, il prend un avertissement qui le prive du match aller des huitièmes de finale et détourne la frappe de Brandt sur le 2-0. Ballot.
RAGGI : malmené par la grande carcasse de Kiessling - qui lui inflige un combo grand-pont/petitpont sur la même action - et fixé par Calhanoglu sur le 2-0, l’Italien a eu du boulot, notamment avec la vivacité de Chicharito. Match compliqué.
DIALLO : défenseur central de formation, le gaucher a joué latéral gauche et ce n’était pas forcément un cadeau face à la vivacité de Brandt. En fin de match, il provoque un penalty indiscutable en fauchant Kruse.
MOUTINHO : deuxième plus gros salaire du club, le Portugais champion d’Europe avec sa sélectionse retrouve dans les équipes B de l’ASM. Pas évidentàgérer mentalement. Il se livre trop facilement sur la feinte de Yurchenko sur l’ouverture du score. Mieux après la pause où il jouait enfin vers l’avant, comme sur l’action qui amène le poteau de Jean. Comme souvent, on est en droit d’attendrebeaucoup plus de lui. Mêmedans un match sans enjeu, ne serait-ce que pour l’exemple.
N’DORAM : pas aidé par Joao Moutinho au pressing, le jeune Monégasque ne commet pas de faute mais est, parfois, un petit peu tendre. C’est lui qui perd leballon qui amène le deuxième but du Bayer.
DIRAR : véloce sur ses premiers appuis, sa technique a donné le tournis aux défenseurs allemands. Toujours précieux pour sa qualité de centre en première intention, une espèce en voie de disparition. Capitaine plaisir.
BOSCHILIA : un régal dans les petits espaces mais du mal à trouver ses partenaires. Remplacépar Traoré, en manque de rythme et de repères. JEAN : remuant malgré son petit gabarit, il a forcé Jedvaj à des fautes grossières à 40 mètres de ses buts. On craignait pour lui au niveau de l’impact, l’intelligence de ses déplacements a largement compensé ce déficit physique. Pas récompensé de ses efforts avec cette frappe sur le poteau(56’). Remplacé par Germain.
CARRILLO : précieux pour son jeu en pivot, l’Argentin n’a pas eu la réussite de ses dernières semaines et, surtout, n’a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sur le crâne. Remplacépar Lemar.