LIGUE (JETS DE PÉTARDS) Metz risque gros...
La commission de discipline pourrait sanctionner sévèrement aujourd’hui le club lorrain. Par ailleurs, un homme a été placé hier en garde à vue
La LFP, dont la commission de discipline est programmée à 18h aujourd’hui, aprévenusamedi dernier : elle se montrera « intransigeante dans la suite qui sera donnée à ce dossier » . Il faut dire que les événements ont fait désordre, lors de la 16e journée de Ligue 1. Metz-Lyon a dû être interrompu après 30 minutes de jeu, après que le gardien lyonnais, le champion d’Europe portugais Anthony Lopes, eut été touché par un jet de pétard. Les caméras du diffuseur beIN Sports captent alors l’explosion d’un deuxième pétard, tout prêt du portier de l’OL, alors qu’il est à terre et se tient le visage après le jet du premier. L’arbitre du match, Lionel Jaffredo, ramène les équipes au vestiaire, et après 45 minutes d’interruption, le speaker annonce que le match est annulé ! Dans ce contexte, la commission de discipline de la LFP, organisme indépendant, pourrait choisir de montrer sa détermination.
Huis clos total ou partiel ? Match perdu ?
Aujourd’hui, elle devrait logiquement placer le dossier en instruction pendant trois semaines, comme elle le fait pour les dossiers les plus sensibles. Mais dans l’intervalle, la commission peut décider de sanctions à titre conservatoire, allant de la suspension de la tribune d’où sont partis les pétards (un huis- clos partiel) à un huis-clos total, voire à la suspension du stade Saint-Symphorien. Dans ce cas, Metz serait contraint de disputer sur terrain neutre le ou les matches à domicile programmés avant le verdict de la commission de discipline de la Ligue. Une fois l’instruction bouclée, la commission pourra se prononcer sur le sort de Metz-Lyon, interrompu à 10 pour les Messins. Le match pourra être rejoué, comme l’espère leprésident de Metz BernardSerin, mais peut aussi êtredonné perdu 3-0 sur tapis vert (article 547 du règlement de la LFP « match perdu par pénalité au club dont la responsabilité est établie » ). Par ailleurs, hier, unhomme aété placé en gardeàvue, at-on appris auprès de la police. La brigade chargée des violences urbaines a étudié les bandes de vidéosurveillance remises par leclub messinqui auraient permis d’identifier l’homme placé en garde à vue. La direction départementale de la Sécurité publique n’a pas confirmé l’appartenance de cette personne au groupe de supporters ultras de Metz, la Horda Frenetik, qui occupe la tribune d’où ont été lancés des pétards.