«Nous devons combattre l’indifférenceetdonner une voixàceux qui ne sont pas entendus»
Samedi, la princesse Charlène a pris la parole à la tribune du « Laureates and Leaders Summit for Children » à New Delhi, pour soutenir les droits des enfants. Une allocution qu’elle a illustrée de son histoirepersonnelle. « J’ai quitté le Zimbabwe pour l’Afrique du Sud de l’apartheid en 1989 à l’âge de 11 ans. Dans ce pays, j’ai côtoyé l’injustice de l’inégalité, en particulier pour les enfants. Cette même année, les Nations unies ont adopté la Convention sur les Droits de l’Enfant. C’est le traité des droits humains le plus ratifié dans l’histoire aujourd’hui. Et je suis fière de vivre désormais dans un pays où les droits des enfants sont prioritaires » . Évoquant la campagne qu’elle a lancée en lien avec la Croix-Rouge pour apprendre les gestes de premiers secours aux enfants, à la tribune, la princesse Charlène a expliqué avoir « une passion pour sauver des vies et protéger l’avenir de nos enfants » . Credo notamment de sa fondation et des programmes pour enseigner la natation partout dans le monde. « La noyade est la troisième cause de mort involontaire dans le monde. Elle est la première cause de mort accidentelle des enfants ici en Inde. Ces morts sont évitables! Ma fondation, depuis 2012, a travaillé inlassablement pour apprendreànager à 100000 personnes dans 27 pays »
« Les enfants ont le droit d’êtreentendus »
Puis, dans un registre plus engagé, la princesse s’est exprimée sur sa volonté de faire vivre les droits de l’enfant partout dans le monde. « Nous ne devons pas considérer les enfants simplement comme des bénéficiaires de droits qui leur sont accordés par les adultes. Au lieu de cela, nous devons garder à l’esprit que les enfants ont le droit d’être entendus et de participer aux décisions qui les concernent. Nous devons investir dans les enfants, croire en eux, leur permettre de s’exprimer et les doter de la connaissance et de la compréhension de leurs droits » .
Et d’ajouter, « la garantie des droits de l’enfant nécessite un leadership moral, des actes, une législation et son application. Cependant, nous devons combattre l’indifférence afin d’apporter de l’espoir aux oubliés et de donner une voix à ceux qui ne sont pas entendus. Nous devons à nos enfants un avenir prometteur, unavenir qu’ils pourront façonner par euxmêmes, et un avenir dans lequel ils peuvent avoir une vie épanouissante en toute sécurité en tant que citoyens actifs et responsables »