Cyprien, le nettoyeur
La lucarne gauche d’Areola n’a plus de toile d’araignée après le coup franc déposé par l’ancien Lensois sur l’ouverture du score. Un véritable chef-d’oeuvre
CARDINALE : après une belle double parade sur les frappes de Kurzawa et Cavani (7’), il a sombré dans la fébrilité. Sur des sorties aériennes mal maîtrisées (13’, 37’), avant l’ultime sanction de l’Uruguayen sur un ballon mal renvoyé des deux mains sur la tête de Dante. C’est rare, mais comme à Schalke, sa bévue coûte cher.
SOUQUET : son bon sens du placement et sa vitesse lui ont permis de tenir la dragée haute aux Parisiens dans les duels. Appliqué aussi dans la relance, il a répondu présent dans la défense à trois. Encourageant.
DANTE : la seule fois où il a été pris par la trajectoire de passe, Cavaniavendangé son énorme opportunité en duel face à Cardinale (41’). Malheureux sur le deuxième but puisque Cardinale lui renvoie le ballon en pleine tête, il a coupé de nombreuses trajectoires dangereuses. Incontournable.
SARR : de la précipitation dans la relance, un avertissement rapide et sévère (11’) et les dédoublements tranchants de Di Maria et Aurier ont compliqué sa prestation pour son baptême au Parc des Princes.
RICARDO : unepremière mi-temps plutôt discrète, mais il est monté en puissance à partir du bon coup franc obtenu, celui de l’ouverturedu score. Dommage que Cyprienne convertisse pas son bon centre à ras de terre en seconde période.
SERI : même dans les petits espaces, il est très rarement gêné avec le ballon. Précieux également dans le pressing du milieu de terrain, l’Ivoirien est resté dans la lignée de ses dernières prestations. Sans grands éclats non plus.
CYPRIEN : il n’était pas vraiment dans le bon tempo avant le duel rugueux avec Motta qui lui aura laissé une cheville en sang. Costaud mentalement, il a lancé son match sur un magnifique coup franc enveloppé pardessus le mur (32’). Il ne passe pas loin du doublé sur une belle frappe tendue qui passe tout près du poteau gauche d’Areola (45’+2) et sur un bon centre à ras de terre de Ricardo (57’). Il a alterné le bon et le moins bon après le repos, tombant parfois dans l’excès de facilité.
WALTER : il a eudumal à trouver le bon positionnement pour contrer la connexion Aurier-Di Maria. De l’imprécision a également terni ses transmissions sur des bonnes situations de contre. Remplacé par Ko
ziello (89’).
DALBERT : une épaule douloureuse a tronqué son match, l’obligeant à céder sa place à Boscagli juste après le but de Cavani sur lequel il se fait déposer par Aurier (47’). Entrer au Parc, en pleincoeur du temps fort parisien et avec Aurier en face, ce n’était pas facile. Et pourtant «Bosca» a fait une bonne entrée, arrivant même à se projeter vers l’avant. Bien joué, jeune !
BELHANDA : énormément d’efforts défensifs ont constitué le fil rouge de sa rencontre, jusqu’à même ac- coucher de quelques frictions avecMatuidi et Motta. Le Marocain a été précieux également dans la conservation, sans réussir à créer le bon décalagepour autant.
PLEA : peu de justesse dans son jeu en déviation dos au but en début de rencontre. Mais alors qu’il n’avait pas réussi grandchose jusque-là, il effectue un bon contrôle de la poitrine sur l’action du deuxième but niçois. Un brin de réussite lui permet de voir Thiago Silva lui remettre le ballon dans la course, du dos. A l’inverse de Cavani quelques minutes plus tôt, le Niçois n’a pas manqué la finition. Après beaucoup d’efforts défensifs aussi, il a cédé sa place à Balotelli (75’) pour le dernier quart d’heure. Le Transalpin a tenté une frappe de 35 mètres et pris un quatrième avertissement cette saison. Rien de plus.