LIGUE ( JOURNÉE) / PSG - NICE (-) Une star sans strass
Mario Balotelli a débuté sur le banc avant de rentrer à un quart d’heure de la fin. Sans briller
Le ucien Favre a tranché : faire jouerMario Balotelli contre leParis Saint-Germain était un risque trop importantàprendrepour l’équilibred’un collectif qui surfait sur une bonne vague de confiance. Faut direque le Transalpin n’avait pas forcément marqué des points lors de ses 45 premières minutes de reprise contreKrasnodar, jeudi dernier, traversant le premier acte en marchant. Un manque d’activité qui a agacé le technicien suisse en privé, jusqu’à le pousser à installer Balo sur le banc pour ce choc de la 17e journée. Averti dans l’après-midi, Mario n’aurait pas spécialement bronché devant le choix de son coach. Casque sur les oreilles, iladébarqué avec la mine fermée habituelle au Parc des Princes, sans faire la grise mine pour autant. On l’aura même vu sourire sur les caméras de Canal Plus lors de la superbe ouverture du score de Cyprien sur coup franc.
Une frappe et un énième carton
Le scénario de la rencontre a finalement poussé Lucien Favre à faire rentrer l’ancien Milanais dans le dernier quart d’heure, à laplace d’un Plea à nouveau buteur lorsqu’il évolue devant en solo. L’histoire du match retiendra que Mario est entré au même moment qu’un certain Ben Arfa. Et l’Italien n’a pas attendu longtempspour se mettre en évidence, avec deux premiers tampons distribués dans la premièreminute. Une agressivitépositive ternie par une nouvelle contestation inutile auprès de Monsieur Turpin qui lui vaudra un avertissement. Son quatrième en sept apparitions. Hormis une bonne séquence de conservation dos au but et une tentative de 35 mètres, avec un rebond qui ne surprendra pas Areola, la star ne s’est pas mise davantage en évidence. Pas plus que l’ancien numéro9niçois, sifflé par son proprepublic en fin de match. Après ses doublés dans les derbys, Balo n’a pas brillé à Paris. La prochaine échéance à Bordeaux en Coupe de la Liguepourrait être une belle occasion pour Plea de souffler et donc pour Super Mario de se montrer davantage à son avantage. Car le temps presse et la patience de Lucien Favre aussi...