Balotelli prend matchs
Super Mario sera suspendu à Lorient, dimanche en Coupe, et contre Metz en L1. Belhanda n’a pris qu’un match ferme, alors que Lucien Favre a été sanctionné de deux matchs avec sursis
La crainte est levée : Mario Balotelli ne sera pas suspendu pour le derby du 4 février au LouisII. La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel ne lui a infligé que deux matchs de suspension ferme suite à son expulsion à Bordeaux, lors de la 19e journée de L1 (0-0). L’Italien avait reçu un carton rouge direct après avoir donné un coup de pied au défenseur bordelais Igor Lewczuk, qui venait de lui asséner un coup de coude au coeur d’un duel. Egalement exclu en toute fin de rencontre pour un geste d’humeur bien plus retenu, Younès Belhanda a seulement écopé d’un match de suspension pour sa part. Quant à Lucien Favre, il a été sanctionné de deux matchs avec sursis pour des propos déplacés envers le corps arbitral à l’issue de cette même rencontre.
Des Niçois tout sourire
Il était pratiquement 19 heures quand Jean-Pierre Rivère, Mario Balotelli et Younès Belhanda sont sortis du siège de la LFP, hier soir à Paris. Et le trio avait plutôt le sourire aux lèvres, conscient que « le bon sens avait prévalu » dans les décisions de la Commission de discipline qui ont suivi les auditions de chaque joueur. Contrairement au cas du Monégasque Mendy, suspendu pour cinq matchs dont un avec sursis, la commission a estimé que le geste de Super Mario, qui sera de retour pour le déplacement à Furiani (vendredi 20 janvier), n’était pas une agression. Tout comme elle a vraisemblablement jugé que la simulation exagérée de François Kamano plaidait en faveur de Younès Belhanda, qui aurait de toute façon manqué le 32e de finale à Lorient à cause d’une blessure à un orteil. Lucien Favre, qui n’avait pas fait le déplacement dans la Capitale, devra faire attention aux formules utilisées pour décrire les arbitres à l’avenir. Non pas que le technicien suisse avait insulté Mikaël Lesage à Bordeaux, mais il aurait utilisé une comparaison animalière peu flatteuse à son égard. C’est le quatrième arbitre qui, l’ayant entendu, aurait rapporté les faits à l’arbitre central. Comme quoi le Suisse aussi peut parfois perdre son calme.