Moussa Maazou, une vieille connaissance...

A  ans, Moussa-Maazou a déjà joué pour treize clubs dans neuf pays différents mais c’est au Louis-II que les amoureux de football vont revoir l’ancienne icône de l’ASM. Depuis six mois, l’attaquant en provenance du Niger joue en Corse après un drôle de périple qui l’a vu voyager en Chine, au Danemark, en Russie avant d’atterrir à l’AC Ajaccio. Monaco, il connaît. Et pas qu’un peu. Janvier , l’ASM et le CSKA-Moscou tombent d’accord sur un prêt de six mois avec option d’achat du nigérien. A l’époque, le garçon a  ans et sort d’une expérience délicate en Russie ( buts en  matches) alors qu’il était arrivé à l’Est de l’Europe plein d’ambition à la suite de sa saison à Lokeren, en Belgique, où il avait enfilé  pions en  matches. On est dans une époque où Monaco balbutiait son mercato. Eidur Gudjohnsen avait tenu difficilement six mois sur le Rocher et son départ vers Tottenham avait alors entraîné l’arrivée de Maazou. Avec la blessure du Coréen Chu-Young Park, la nouvelle recrue grapille du temps de jeu mais ne trouve pas le chemin des filets avant un match de Coupe de France à Bordeaux où il plante en sortant du banc. Il va mettre du temps à trouver le rythme. Drôle quand on sait qu’il était initialement destiné à l’athlétisme. Il facturait moins de onze secondes au  mètres avant son départ pour l’Europe. A-Monaco c’est surtout en “supersub” qu’il va s’illustrer sur le Rocher, puisque ses trois buts en Coupe de France - qui qualifieront Monaco en finale - sont inscrits en tant que remplaçant. Monaco n’ayant pas l’argent pour le garder, le garçon file à Bordeaux à l’été … où il ne trouve pas ses marques. Janvier , soit un an après son premier passage à l’ASM, Maazou revient sur le Rocher. En prêt. Encore. Après tout, il a plutôt laissé un bon souvenirà-Monaco. Le voilà en joker. Il arrive le  janvier. Le , Monaco reçoit l’OM. Maazou entre en fin de match et sur une glissade, se fait les croisés. Fin de la saison, après  minutes de jeu... Fin de son aventure à l’AS Met début de son périple fou qui le ramène au Louis-II, six ans plus tard.