LesBleus étaient à l’heure !
Pour son entrée dans son Mondial, à Paris, l’équipe de France n’a pas fait de détails hier soir. Les Experts ont parfaitement maîtrisé le Brésil (31-16), dans une ambiance de gala
Il n’yapas eu de retard à l’allumage ni de stress anesthésiant. Les handballeurs français, portés par un public à l’unisson et les parades de Thierry Omeyer, ont lancé avec brio « leur » Mondial avec un succès d’ampleur contre le Brésil (31-16), hier à Paris. Sous les vivats de leurs supporters et les yeux du président François Hollande, les Bleus, qui visent un sixième sacreplanétaire(après 1995, 2001, 2009, 2011 et 2015), ont plié à lami-temps (17-7) cette rencontre inaugurale du 25eChampionnat dumonde où les Brésiliens ont été dépassés. Nikola Karabatic et sa bande ont effectué une entrée en matière parfaite aussi bien en défense qu’en attaque contre cette nation émergente du hand. Les Tricolores peuvent prendre la direction de Nantes l’esprit tranquille, aujourd’hui, pourypoursuivre une phase de poules largement à leur portée.
Dipanda : « Beaucoup d’émotion »
Avant d’affronter demain la modeste sélection japonaise qui aurabien du mal à rivaliser avec cette équipe de France-là, les Experts n’ont jamais failli, eux qui rêvent d’imiter leurs prédécesseurs les « Costaud s», sacrés champions du monde à domicile il y a seize ans. ThierryOmeyer, l’un des derniers rescapés de cette épopée, avec Daniel Narcisse, a écoeuré les Auriverde en première mi-temps (14 arrêts). Devant lui, ses partenaires ont fait le job et honneur à leur statut de nation phare du hand mondial. En seconde mi-temps, les sélectionneurs GuillaumeGille et Didier Dinart ont même pu largement faire tourner et reposer les titulaires sans que la domination ne change de camp. Une prestation collectivesaluée par l’arrièrevarois des Bleus, Adrien Dipanda. « On a lancé notre Mondial dans les meilleures conditions. C’est parfait. Il y a eu beaucoup d’émotion, de fierté, le devoir est accompli. Il y a aussi eu une communion avec le public français. Une Marseillaiseavec 15 000 personnes ce n’est pas tous les jours. J’étais heureux de partager ça avec le public. Pourvu que ça dure » . Un bonheur partagé par l’un de ses sélectionneurs, Didier Dinart. « Le Brésil est une équipe de qualité. C’est parce que l’on a mis l’engagement nécessaire qu’elleaprogressivement cédé. Le positif, c’est que l’on a pu faire les rotations nécessaires, sans puiser dans les organismes. On va continuer à travailler, parce que ça ne fait que commencer. »