édition du festival international e du cirque de Monte-Carlo
Après une édition 2016 en forme de best-of, combinant sous forme de rétrospective les meilleurs numéros de ces dernières années, le 41e Festival international de cirque de Monte-Carlo signera le grand retour de la compétition. Qui, parmi les 150 artistes (venus de 16 pays), décrochera les précieux Clowns d’or, d’argent ou de bronze tant convoités sous le chapiteau de Fontvieille ? De l’avis même de Urs Pilz, directeur artistique et viceprésidentdufestival international du cirque, « le pronostic est particulièrement délicat à établir, tant la plupart des numéros présentés relèvent de l’exception. Comme celui mis au point par les frères Zapashny, directeurs du grand cirque de Mosco, avec des tigres et des lions. » Ou encore, explique-t-il, « ce tableau composé de vingt-quatre animaux, parmi lesquels des chèvres, des dromadaires, des vaches et des zèbres, proposé par le cirque Charles Knie, venu d’Allemagne. » Avant de souligner : « Dans la thématique de cette édition, les animaux sont autant en vedette que la compétition. Car nous avions vrai
ment à coeur de montrer comment ils sont hébergés et traités au cirque. C’est la raison pour laquelle nous ferons, pour compléter leur présence sur la piste, une séquence portes ouvertes le samedi 21 janvier, entre 15 heures et 16 heures, pour permettre au public d’assisteràdes répétitions commentées. » Avec leur spectaculairedouble roue, et plus encore, peut-être, leur numéro de funambule, les représentants du cirque Gerling, de Colombie, devraient aussi allumer des étoiles dans les yeux du public. Y compris chez les spectateurs les plus rôdés, car ils tenteront, en exclusivité, d’établir un record, appelé sans doute à figurer dans le Guiness : une pyramideàhuit personnes. Du jamais vu dans toute l’histoirecircassienne, dixit monsieur Pilz ! L’édition 2017, ce sont donc des prouesses avec la complicité de partenaires à poils et à cornes, donc, des défis aux lois de la gravité, mais aussi du rire, avec la part belle faite aux clowns.
Première fois pour l’Ouzbékistan et l’Ethiopie
Les portugais Tomet Pepe, avec leurs reprises comiques, ponctueront les autres numéros de leur hilarante présence. De même que l’incroyable Otto Wessely, qui après avoir « sévi » pendant plus de quinze années au Crazy Horse, se « commet » maintenant sur la piste aux étoiles ! Autant dire que ses interventions injecteront une bonne dose deburlesque et d’esprit cabaret. Mentionspéciale aussi pour le duo aérien (avec des accrochespar les dents !) venu d’Ouzbékistan, pays représenté pour la toutepremière fois cette année au Festival du cirque de Monte-Carlo. De même que l’Ethiopie, dont l’ambassadrice sera une éblouissante contorsionniste qui vous laissera pantois. Outre les représentations classiques, des matinées spectacles de deux heures d’affilée, avecunprogramme condensé, ont été aménagées le dimanche à 10 heures, afin de permettre aux plus jeunes accompagnés de leurs parents une découverte en douceur de la magie du cirque. Enfin, comme lesouligne Urs Pilz, le festival New Generation, présidé par Pauline, la fille aînée de la princesse Stéphanie– qui aura lieules4et 5 février – d’être le seul à permettreàde jeunes artistes de se produire sur la piste d’un cirque habituellement réservée aux talents confirmés. Il accueillera cette année la troupe Femina Sport de Monaco... Que le spectacle commence !