« Rester jeune et dynamique »
Diplômée de Sciences Po Edimbourg etmariée à un Monégasque, Louise Grether a sumettre au profit d’Artcurial son expérience internationale et son réseau local. Un an et demi après avoir pris la direction de la SAM Artcurial Monaco, la Franco-anglaise se félicite des liens tissés lors d’événements désormais reconnus. En attendant d’étendre l’aura de la maison de ventes à Marseille ou l’Italie, elle dresse un bref bilan de ses ambitions.
Après le grand saut de l’année dernière, abordez-vous plus sereinement ces ventes d’hiver au Yacht-club? On a bien pris nos marquesàMonacoet maintenant je suis un peu plus confiante. Je constate qu’on a beaucoup plus de monde qui s’intéresse aux départements bijoux, montres ou sacs, mais aussi à d’autres domaines. C’est un très bon signe. Les gens réalisent qu’on est une grande maison de ventes aux enchères francophone. On a d’ailleurs pas mal de clients monégasques qui suivent aussi nos ventes à Paris. C’est très positif. Oui, toujours dans l’art et les voitures anciennes. Ils étaient aussi très contents avec l’exposition Fedoroff [en novembre à la galerie Marlborough, NDLR] qui a été un vrai succès. Ce n’était pas inattendu mais le fait qu’il y ait autant de records pour ses oeuvres a montré qu’il y avait une vraie demande pour les événements en lien avec la Côte d’Azur. J’espère qu’on pourra reproduire ce genre d’expositions. L’art contemporain surtout. Pour l’instant ça reste à Paris, mais j’aimerais bien faire plus d’expositionsàMonaco qui montrent les belles choses qu’on vend à Paris. C’est bien de rester jeune et dynamique. Artcurial a l’image d’une maison qui invente tout le temps. Donc, oui, pourquoi pas. Mais ce n’est pas toujours facile de faire ça à Monaco. C’est déjà tellement international ici… Mais c’est vrai que mon réseau est un peu plus jeune que celui de François (Tajan, président délégué d’Artcurial). La réputation va très viteàMonacoet, pour l’instant, on a la chance d’avoir une vraie panoplie de nationalités dans nos clients.