Le maireduBar-sur-Loup condamné àhuit moisdeprison avec sursis
La cour d’appel d’Aix- en- Provence a rendu son arrêt en début de semaine. Suivant les réquisitions du procureur général, elle condamne Richard Ribero, maire du Bar-sur-Loup, petite commune de 3000 habitants de l’arrière-pays grassois, à une peine de 8 mois avec sursis, 5000 euros d’amendes et 7000 euros de dommages-intérêts. Jugé en première instance devant le tribunal correctionnel en août dernier, le premier édile âgé de 67 ans était poursuivi pour harcèlement moral à l’encontre d’une secrétaire de mairie. Cette dernière, défendue par Me Bénédicte Anav, avait déposé plainte en janvier 2012, lui reprochant des propos grivois et des propositions indécentes à la limite du harcèlement sexuel : « T’es bonne », « Tu devrais mettre plus de décolletés », « Tu devrais venir sans rien dessous » . Condamné le 12 août dernier à deux mois de prison ferme et 7500 euros de dommages-intérêts en réparation du préjudice moral, Richard Ribero avait fait appel.
Rejugé en novembre
Il a été rejugé fin novembre devant la cour d’appel d’Aix- enProvence. Les réquisitions du procureur général avaient un peu allégé la peine de première instance tout en y ajoutant un volet didactique: le suivi d’un stage de citoyenneté… Si la réquisition autour du stage n’a pas été suivie – c’eut été un comble pour un premier magistrat – les juges ont condamné Richard Ribero à une peine de 8 mois avec sursis, 5000 euros d’amende et 7000 euros de dommages-intérêts pour la plaignante.