De Patrick Cesari
Il y aura la démolition de l’ensemble des bâtiments. Certains seront toutefois préservés pour assurer la sécurité sur site et le service des pompiers. La volonté municipale est de voir sur la BA un poumon vert. On veut déplacer l’école de musique et le centre culture et loisirs sur ce site. Il y aura des services publics: un centrede secours permanent, une policenationale et municipale, unpôle multimodal, logements sociaux. Pour l’école, rien n’est décidé pour l’instant.
N’y a-t-il pas trop de gros projets pour un seul site? Nous savions que sur ce site à enjeux, il fallait considérer, pas seulement la réalisationde logements, mais aussi les besoins en termes de services et d’équipements publics. Tout ne sera pas lancé enmême temps. Il y aura plusieurs phases et cela demandera du temps avec un cahier des charges pour appeler à la concurrence. On a à coeur de voir émerger tout ce qui touche à la qualitéde vie et aux services que les administrés sont en droit d’attendre.
La piscineabeaucoup fait jaser en conseilmunicipal, l’opposition faisant part d’un « flou » autour du financement de , M€ et de l’exploitation… Le dossier avance, progresse. sera l’annéede la restructuration de l’espace avec trois bassins, un solarium, unespacebien-être… Roquebrune a besoin d’un tel équipement et les villes voisines aussi. Sur le plan touristique, ce sera une valeur ajoutée. On a les moyens de la financer. Au moment venu, on appellera nos partenaires au cofinancement. Quant à l’exploitation, rien n’est arrêtépour l’instant. Chaque chose en son temps.
Où en est-on du Vista Palace? Dans le cadred’unpermis de démolir, toutes les parties latérales autour du bâtiment seront démolies et non reconstruites. Le permis de construire a été arrêté avec un avis favorable des membres du comité de pilotage, dont le préfet, et devrait êtredéfinitif dans le mois à venir.
Sous Michel Vauzelle, l’ancien président de laRégion Paca, les subventions n’étaient pas légion. Depuis l’arrivée de Christian Estrosi, la roue a-t-elle tourné ? Disons que nous n’avons pas été soutenus dans les gros projets, à l’instar de la station d’épuration. Avec Christian Estrosi, des décisions vont permettre certains investissements au sein de la Carf et de Roquebrune-Cap-Martin. On a bon espoir qu’elle nous soutienne financièrement sur le projet de la piscine.
Quid d’Azuréva? C’est un dossier que l’on suit de près et qui va démarrer. Contrairement à avant, il n’y aura plus qu’un espace sur les deux qui leur sera consacré. C’est sur le côté droit que leur réorganisation va s’effectuer: la piscine sera préservée, il y a aura un lieu d’hébergement avec couchages, une petite cuisine, un accueil. Et, à terme, un centre de congrès. Les emplois sont sauvés aumême titrequ’une activitéd’hébergement touristique à Roquebrune-CapMartin. C’est rassurant.
Et l’autre partie? Ce sera livré à un investisseur qui va bâtir du logement dans des bâtiments identiques à cequ’il y a aujourd’hui. Il préserve ainsi l’environnement dans un cadre acceptable et supportable pour le voisinage et l’espace. Les riverains n’ont aucune raison de s’inquiéter. L’inquiétude que nous avions, c’est qu’ils livrent la totalitéde l’espace à de la construction immobilière. On a exigé d’eux qu’une part soit livrée à du logement et l’autre à la reconduction de leur activité.
Finalement, beaucoupdeprojets à Roquebrune mais principalement sur le long terme… Le court terme, ce sont les aménagements urbains. Ça, je maîtrise. Pour les grands projets, l’État et les partenaires sont engagés. les dossiers avancent au rythme des autorisations, des contraintes inhérentes aux marchés publiques. On ne peut s’exonérer des délais.
Certains projets se concrétiseront après , datede fin de votre mandat… Vous voulez les voir aboutir? Oui, oui, je serai candidat (sourire). Ce sont des projets que j’aimerais accompagner et soutenir.