Un dossier « précipité », selon la préfecture
Ce n’est pas une année à proposer des événements dans la précipitation! Véronique Laurent-Albesa, sous- préfète
Nice- Montagne, affirme que « les organisateurs de la Course du soleil s’y sont pris trop tard pour pro
poser leur dossier. » La demande a été déposée le décembre, pour un événement prévu le février. Le janvier, le refus est tombé. La sous- préfète rappelle que les autorités publiques sont beaucoup plus exigeantes en matière de sécurité, depuis « une circulaire envoyée par le préfet le juillet à tous les maires du département, ainsi qu’une revue à la hausse du plan vigipirate ». Les
conditions ne sont donc « plus les mêmes que l’année dernière. » Il
faut désormais « avoir le temps de mettre tout le monde autour de la table – organisateurs, maires, polices et gendarmerie. Cette concertation, ce travail collégial ne pouvaient pas être assurés dans les meilleurs délais. Il faut du temps pour mettre tout le dispositif de sécurité en musique » . Et de comparer avec la Classique des Riviera, qui doit se dérouler le mars, dont la demande a été déposée le er décembre. Véronique Laurent-Albesa souligne par ailleurs que le dossier proposé par Guy Duvoid contenait déjà un avertissement de la commission départementale des courses hors stade sur les conditions de sécurité. Avant de rappeler que la date proposée pour la Course du soleil
se situait « en amont du carnaval de Nice et de la fête du citron. Ce sont trois semaines d’événements où le maillage de sécurité est sollicité à son maximum » . Et de con
clure : « Notre objectif est de maintenir les événements qui ont lieu sur la Côte d’Azur. Nous savons qu’ils sont importants pour le tourisme et les habitants. Mais il faut le faire de façon sérieuse, afin d’assurer la sécurité des coureurs comme des spectateurs. »