Monaco-Matin

« Pas dans la même cour »

En l’absence de Ricardo, Arnaud Souquet est appelé à prendre la relève sur le côté droit. Le latéral reste mesuré sur les ambitions niçoises

- VINCENT MENICHINI

Si on vous dit que la machine est grippée en cemoment, vous nous dites quoi ?

On n’a pas eu les résultats souhaités. En première partie de saison, on a parfois eu de la réussite pour faire tourner les matchs dans le bon sens. Mais on ne perd pas, non ?

C’est juste une question de réussite ?

Non, pas seulement. La réussite, ça se provoque. Il y a toujours des passages un peu plus délicats. On n’a pas habitué les gens à cela. Il faut relativise­r.

Le poids des absences se fait ressentir également…

Oui, car ce sont des cadres qui n’ont pas été là. Mais ce serait trop facile de se cacher derrière ça. Il faut se remettre tranquille­ment dedans et en faire un peu plus. A Bastia, on a fait preuve de consistanc­e parmoments.

Votre coach Lucien Favre disait récemment qu’il fallait davantage penser au jeu qu’aux résultats…

Je suis d’accord. C’est grâce au jeu que découleron­t les bons résultats.

Vous saviez-vous capable de mettre un tel but de la tête comme à Bastia ?

( Sourires). Le coach, oui, car il voulait que je sois dans la surface sur les corners. J’étais là, au bon endroit, au bon moment. Ce but fait du bien, car il nous a remis dedans. Je n’ai pas choisi mais marquer à Bastia ce n’est pas anodin pour les supporters.

Le poing levé, vous avez eu une joie assez banale pour votre premier but en Ligue …

Disons que les défenseurs sont toujours un peu surpris lorsqu’ils marquent. Les attaquants, eux, ont ce truc en plus. Du coup, je l’ai joué simple et efficace (rires).

« Ne pensons pas encore à Monaco » Depuis le début de saison, vous oscillez entre le côté droit et l’axe…

Il faut s’adapter, régler certains détails. Mais quand vous êtes bien entouré, c’est toujours plus simple. J’ai été formé en tant que latéral mais les matchs dans l’axe m’ont permis de me rassurer techniquem­ent, de me remettre dedans. Notre jeu est beaucoup basé sur les côtés. Il y avait donc des attentes. Je suis en concurrenc­e avec Ricardo qui est un excellent joueur. Naturellem­ent, les gens vont comparer. Chacun a ses qualités. Ma première passe décisive contre Dijon m’a fait beaucoup de bien. Dantem’avait dit deme lâcher. Je me sens de mieux en mieux.

C’est possible de rivaliser avecMonaco et Paris ?

Malgré notre phase aller exceptionn­el, on n’avait pas tant d’avance que ça. C’est compliqué. Le championna­t est serré. Lyon n’est pas si loin, non plus. On ne joue pas dans la même courmais on verra bien ce que ça donne à l’arrivée.

Vous recevez Guingamp juste avant le choc entre Paris etMonaco. Un moment charnière ?

Non, car il restera encore  journées. Qu’on pense d’abord à jouer notre match et à le gagner. Ensuite viendra le derby…

Vous en parlez entre vous ?

Les supporters font le voyage en scooter, c’est ça ? Il y a de la ferveur. A l’aller, on les a rendus très heureux (victoire - ). Mais ne pensons pas encoreàMon­aco.

Du Pôle Emploi à la Ligue des champions, ça aurait de la gueule ?

(Il rigole). Ce sont les aléas de la vie. Il y a des hauts, des bas. Chaucun mène sa carrière différemme­nt. Aujourd’hui, je prends beaucoup de plaisir. On verra où on finira. J’espère le plus haut possible. Dans les trois, quatre premiers, c’est envisageab­le. Peu de gens misaient sur nous en début de saison. Jeme rappelle que c’était la panique quand on ne gagnait pas lors des matchs amicaux.

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