LIGUE A MASCULINE ( JOURNÉE) Grand pas vers le maintien
Portés par un Hermans Egleskalns de gala, les joueurs du NVB se sont offert le scalp de Toulouse (3-1). Un résultat qui leur permet de se rapprocher encoreunpeu dumaintien. Voilà un succès qui risque de compter. Au terme d’une partie très équilibrée, les Niçois ont pris le dessus sur les Toulousains malgré la perte du premier set. Très vite, on sentait que la partie pourrait durer. Peu un peu, l’intensité commençait à monter et Egleskalns empilait déjà les attaques gagnantes, mais personne ne prenait de réel avantage. On arrivait dans le moneytime de ce set avec deux Hermans Egleskalns était en feu : points.
équipes dos à dos (23-23). Après une première balle de set sauvée par leNVB, c’est finalement unblockgagnant de Basic qui offrait la premièremanche aux visiteurs (24-26).
Le set, instant pivot
Le deuxième set démarrait selon le même schéma, avec des équipes très proches dans tous les compartiments du jeu et qui restaient au coude à coude (20-20). A 23-23, Diogenes Zagonel, joueur clé et capitaine des Spacer’s se blessait à la cuisse et devait laisser ses coéquipiers continuer sans lui. Et après une balle de 2- e
0 sauvée par Radevic, c’est Nice qui empochait le 2e set sur une attaque manquée de Brizard (26-24). Après un petit retard à l’allumage au retour des vestiaires (3-6), le NVB revenait vite àhauteur dans le 3e set (7-7). Là encore, bien malin était celui qui pouvait prédire l’issue de la manche, tant les deux formations étaient de niveau égal. Le tableau d’affichage en était le meilleur indicateur, et là encore les deux formations allaient être départagées sur quelques points (23-23). Les Spacer’s sauvaient la première balle de set des hommes de Kasic, mais la deuxième était labonne sur un block gagnant du Bulgare Ivan Kolev (26-24). La partie avait basculé. Survolté, et avec le brin de réussite qui va bien, Nice prenait les commandes de la quatrième manche (4-1). Sonnés, les Toulousains semblaient craqueler sur le plan mental et les Azuréens en profitaient pour creuser un écart intéressant (12-5). Dès lors, les joueurs niçois allaient dérouler leur jeu pour faire culminer l’écart à 8points (19-11), avec notamment Radevic à la conclusion de plusieurs attaques au centre pour aller décrocher un succès important en vue dumaintien (25-16). Contrairementàd’autres, l’AS Cannes n’est plus dans le calcul. « Il faut retrouver le chemin de la victoire, qu’importent les points et la manière » assène le coach Arnaud Josserand qui n’envisage riend’autre que la victoire. Les pieds enlisés dans une zone assez proche de la relégation, l’heuren’est donc plus au spectacle mais bien au résultat chez les joueurs du Palais des Victoires. Une situation d’urgence que Benjamin Diez a bien intégrée. « Nous devons gagner Nantes car cela nous permettrait d’abord de nous éloigner un peu plus d’un adversaire direct, mais aussi de pouvoir tourner notre regard vers le haut et les play-offs qui restent notre objectif » explique le jeune libero cannois. A 18 ans, celui qui a fait ses premières classes à l’AS Cannes avant d’intégrer le pôle espoirdulycéeCarnot sous la direction d’Eric Rouer et de poursuivre sa formation au CNVBàMontpellier, aaccepté de relever un sacré défi. Celui de revenir « à la maison » et d’assurer seul un poste à responsabilité dans une équipe de LAM, sans aucune expérience du monde professionnel, si ce n’est d’avoir participé à quelques entraînementsavec Montpellier. « C’est une pression que je découvre et que je dois apprendreàmaîtriser au fil des matchs, mais je suis bien encadré et je commence à mieux appréhender les enjeux qui sont forcément différents selon les rencontres ». A Chaumont, où les Cannois n’ont pas déméritéenprenant un set aux leaders, le jeune Diez reste conscient que c’était loin d’être suffisant. « Nous avons commis quelques erreurs qui nous ont sans doute privés de points. Il faudra absolument les gommer si nous voulons sortir de cettezone dangereuse » . Ce soir, avec ses partenaires, le jeune international cannois sait ce qu’il aura à faire. « Etre le plus propre possible » . Un travail de nettoyage qu’il partagera avec les réceptionneurs prioritaires de l’ASC pour tenter de franchir en vainqueur ce passage délicat. Cannes : 1. Radic, 4. Farjaudon, 6. Carle, 8. Kral, 9. Zass, 10. Rossard, 11. D’Almeida, 13. Pujol (cap), 14. Diez (L), 16. Ragondet, 18. Del Bianco. Entr. : A. Josserand.
Au Palais des Victoires, h.
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