Au bonheur des passionnés
Ils étaient nombreux, hier, sur le port, pour observer les bolides anciens participant à la course. Parmi eux, tous les profils: des passionnés mais aussi des curieux attirés par le spectacle
Un patchwork de vieux bolides s’affiche sur le port Hercule de Monaco. Les participants au Rallye MonteCarlo Historique sont arrivés là hier après-midi, avant de repartir pour l’étape finaleMonaco - Monaco, et de revenir après 1 heure dumatin cette nuit. Porsche, BMW, Lancia, Fiat, Peugeot, Mini… Tous ces modèles attirent. Un parterre de spectateurs se presse de l’autre côté des barrières qui séparent le public des voitures. Tous les profils s’y rassemblent, des passants aux passionnés. Ceux qui ont fait la route pour capturer des images ou des souvenirs. Lucio est l’un d’eux.
« Nostalgique et chanceux »
Cet Italien de Vintimille est un habitué. Il vient là depuis le début, voilà vingt ans. Et vient aussi pour le Grand Prix Historique. « Je l’ai toujours préféré » , lance-t-il. Lucio appuie avec de grands gestes de la main: « Je préfère l’odeur, le bruit » . Il se tient bien droit, en hauteur, appareil photo en bandoulière. L’homme veut capturer des images. « J’aime toutes les marques » , dit-il au moment où ronronne le moteur d’une Lancia. Il en conduit, aussi. Une Alfa Romeo de 1991, une Lancia de 1963. Ce qu’il ressent, en voyant toutes ces voitures rassemblées là, face à lui? « De la nostalgie, répond Lucio. Et je me sens chanceux de pouvoir conduire ces vieilles voitures » .
Pour le spectacle
À quelques mètres de lui, des profils différents. D’autres sont là sans être des fans de sport automobile ni de voitures. Ils sont venus un peu par hasard, et puis la curiosité l’a emporté. Les vieux bolides attirent même ceux qui n’ont pas d’appétit pour les moteurs. C’est le cas d’Aivaras et d’Andrius. Les deux Lithuaniens, la vingtaine, terminent un voyage en Europe par une journéeàMonaco, avant leur vol retour. Ils passaient par là, ont entenduqu’un pilote lituanien participait. « Alors on l’attend » , complète Aivaras. Lui et son ami concèdent « ne pas être de grands fans » . Mais ils « apprécient » le spectacle qui se joue là. « C’est chouette de voir ces vieilles voitures, sourit Aivaras. Et c’est intéressant, aussi » . Face à eux, les voitures arrivent, se garent et s’offrent aux regards. Le public, lui, est toujours là. Passionnés ou passants pour qui la curiosité l’a emporté.