La viede lapetiteNiçoise Marwa entre lesmains des juges
Les juges qui doivent trancher pour ou contre la poursuite des soins de la petite Marwa, cette Niçoise hospitalisée à Marseille à la suite d’un virus foudroyant, ont entendu ce lundi les arguments inconciliables des parents et du corps médical. Leur jugement a été mis en délibéré. « Il faut lui laisser la chance de vivre » , a déclaré le père de la fillette, Mohamed Bouchenafa, devant le tribunal administratif de Marseille. « Quand je la regarde, on voit qu’elle veut vivre. Ce n’est pas un enfant qui veut partir » , a-t-il poursuivi en l’absence de son avocate, Me Samia Maktouf.
« Obstination »
« Sur le terrain judiciaire, vous n’aurez pas d’autre choix » que de valider l’arrêt des soins « en présence de lésions irréversibles et d’une obstination déraisonnable des parents » , a rétorqué l’avocat de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), Me Olivier Grimaldi. Si ce n’est pas le cas, « ce sera une décision humaine que l’AP-HM comprendra » , a-t-il ajouté, soulignant cependant qu’il faudrait alors « réquisitionner » les méde- Les experts mandatés par la justice s’étaient montrés pessimistes sur l’avenir de la fillette.
cins dont « le serment et l’éthique propre et personnelle » s’opposent à faire de nouveaux actes médicaux pour cette fillette.
« Handicap majeur »
Début novembre 2016, les médecins de l’hôpital de la Timone avaient proposé d’arrêter les traitements et de débrancher l’appareil respiratoire qui maintient cette petite fille en vie.
Les parents avaient saisi la justice en référé. Les juges avaient alors ordonné une expertise sur son état. Rendue début janvier, elle conclutàdes « séquelles irréversibles » et un « handicap majeur » , sans trancher le « dilemme éthique » de la poursuite des traitements. Les experts mettaient aussi en garde sur la difficulté d’évaluer la douleur ressentie par Marwa si elle était
maintenue en vie. L’avocat de l’AP-HM a également déploré la « remise en cause de l’équipe médicale » , et souligné que le tribunal était face à une « question éthique qui le dépassait » : « le consentement des parents doit-il primer » sur l’avis des médecins? Dans la loi Leonetti sur la fin de vie, « en aucun cas le consentement des parents n’est requis » , a-t-il plaidé. Il n’y a pas de petites infractions. Un ressortissant d’originerusse l’a apprisàses dépens. Il s’est fait contrôler vendrediàNice au volant de sa voiture alors qu’il venait de griller un feu rouge sous le nez d’un équipage de police. Le contrevenant âgé de 24 ans, né à Moscou, mais ayant la particularité d’être apatride, se trouvait en situation irrégulière sur le territoire. Iladonc été interpellé.
Appel à témoins
Àl’intérieur de son véhicule, les policiers ont en outre trouvé un sac à main. Posé sur le tapis de sol à côté de ce bien mauvaisconducteur, ce sac de femme contenait un joli petit trésor. Il renfermait divers bijoux : gourmette, chaînes en or, montres de luxe des marques Longines et Armani, une broche sertie de diamants ainsi que des pièces de monnaie ancienne datant de 1989 et une pièce de 20 dollars en or de 1904 enchâssée pour êtremontée en pendentif. Les enquêteurs de la Sûreté départementale qui ont été saisis de l’affaire ont quelques doutes quand à la provenance de ces bijoux dont la valeur est estimée à plus de 13000 euros. Ce qui fait beaucoup pour un sans domicile fixe qui déclare vivre dans un squat et qui assure que ces bijoux sont ceux de sa « maman ». Les policiers préfèrent s’en assurer. Voilà pourquoi ils lancent un appel à témoins : toute personne reconnaissant ces bijoux est priée de contacter la Sûreté départementale au 04.92.17.21.19.