Les armes à lamain...
L’aventure de Mougins s’est achevée hier soir, sur une défaite face à Venelles (LAF). Pas de finale donc, mais la satisfaction, malgré tout, d’avoir vécu une belle histoire...
Elles se seront battues comme de véritables tigresses. Auront plus que chèrement vendu leur peau. Mais, cette fois, la marche aura été un poil trop haute et l’effet de surprise, contrairement au tour précédent, n’aura pas pleinement joué. Scénario que, d’ailleurs, leur entraîneur semblait tant redouter la veille… Face à une équipe d’Aix-Venelles, plus habituée aux joutes de la LAF mais visiblement décidée, elle, à ne pas sombrer dans l’attitude complaisante et l’excès de confiance, Lautric et ses copines ont donc été contraintes, malgré toute la bonne volonté affichée, de rendre les armes. Et de voir ainsi leur fol espoir de finale brutalement se briser sur cette froide réalité d’un match réellement pas si déséquilibré que cela.
Car, en effet, dans un gymnase des Oiseaux transformé pour le coup en véritable chaudron, les supporters ont pu y croire un bon moment. Surtout, d’ailleurs, dans le deuxième set. Déjà menées au score, et donc évidemment dos au mur, les filles entraînées par Marie Tari n’auront rien lâché. Ce, malgré une entame délicate (7-12). Parvenant même, à force d’abnégation et grâce au coaching plutôt bien senti de
Marie Tari, à rester au contact de leurs rivales. Jusqu’à 24- 24. Sauvant même deux balles de 2-0 par la suite, avant de céder sur un ace de Milovic, ce qui, évidemment, les condamnait alors à réussir bien plus encore qu’un exploit…
Combatives jusqu’au bout
Pour autant, pas question de passer sous la douche sans avoir tout donné. Sans avoir, jusqu’au bout, titillé le destin... Car là où beau-
coup auraient « lâché l’affaire », précocement tourné la page, les filles du président Pastorello ont, elles, continué à se battre. A faire le spectacle. Et même entretenu la flamme, avec au premier temps mort technique de la troisième manche, un petit mais réel avantage (86), ce qui laissait encore de la place au rêve. Alors, certes, au bout du bout, cela n’aura pas suffi. Mais une certitude dominait les esprits : l’expé- rience accumulée pendant cette aventure – puisque c’en fut une ! - ne pourra que servir pour aller chercher dans un futur proche d’autres satisfactions. Aussi bien en Coupe de France fédérale - le MOM étant d’ores et déjà qualifié pour les quarts – qu’en DEF où il vise, en play-off, l’un des deux premières place synonymes d’accession en LAF. Et c’est probablement là l’essentiel…