Serait magnifique »
« Henrym’a fait aimer le foot »
Vous courez énormément dans un match. Balotelli moins... Pour que je me sente bien, il faut que je coure, que j’enchaîne les replis défensifs. Mario en a peutêtremoins besoin, mais il est efficace et c’est ce qu’on attend d’un attaquant. Tant qu’il marque, c’est positif. Ilme fait progresser. C’est un plaisir d’évoluer avec lui.
Vous faites votremeilleure saison. Quelle est la part de Lucien Favre là-dedans ? C’est une question de progression personnelle. Claude Puel m’a replacé auposte d’attaquant, il m’a fallu une saison d’adaptation. L’an passé, j’avais plus de coffre, de rythme, mais la blessure a coupé mon élan. Cette année, jeme sens bien physiquement, je suis bien entouré et enchaîner les buts très tôtm’a donné confiance. Mais que ce soit Puel ou Favre, ce sont des coachs qui donnent beaucoup de conseils, je n’ai fait que progresser avec les deux. Dans quel schéma vous sentezvous le mieux : -- ou -- ? Dans le -- parce qu’on a plus de poids offensivement. Mais c’est le coach qui décide.
Et ailier ou attaquant ? Attaquant, car j’ai plus d’espaces. Mais c’estàmoi de m’adapter.
DerrièreNice, quel est votre club français préféré ? Lille. Je suis né là-bas et j’allais voir les matchsàGrimonprez-Jooris et au Stadium Nord.
Le défenseur le plus fort contrequi vous avez joué ? Thiago Silva, il a un corps de pierre. Son sens de l’anticipation est incroyable. Il donne l’impression de lire dans vos pensées.
Le meilleur gardien en L ? SteveMandanda.
Lloris ou Neuer ? Lloris. Un stade impressionnant ? Saint-Etienne.
Votrebut préféré cette saison ? Celui de dimanche dernier, contre Guingamp (-). Pour le mouvement collectif.
Votre idole, enfant ? ThierryHenry et Arsenal m’ont fait aimer le foot. J’aimais sa gestuelle, ses buts, cet enroulé qui est sa «spéciale»...
Dans votre célébration il y a un peu de Henry aussi ? Il glissait sur les genoux, lui. J’ai peur de me fairemal si je fais ça ! (rires)
Vous faites attention à ladiététique ? Bien manger et dormir est très important pour éviter les
blessures. Je n’en avais pas conscience plus jeune. J’ai luun article sur Lebron James, il expliquait qu’il pesait tout ce qu’il mangeait. Il détaillait sa récupération après les matchs, les massages, les bains chauds, bains froids... Quand on voit le champion, son physique, il n’est jamais blessé, on comprend que l’hygiène de vie est primordiale.
Vous étiez bon élève à l’école ? Oui, j’avais de bonnes notes. Mais très tôt je n’ai pensé qu’au foot. Je m’y suis consacré au détriment du bac. C’est une erreur. Je le passerai en candidat libre au cours de ma carrière. Heureusement que j’ai réussi dans le foot, je ne sais pas quel métier j’aurais fait sinon.
Dans le caritatif peut-être ? Peut-être... Le programme « Gym solidaire » me fait grandir en tant
qu’homme cette saison. Aider les personnes qui sont dans le besoin, c’est quelque chose que j’aimerais faire toutema carrière. On a la chance de faire unmétierpassion, on se lève lematin pour taper dans un ballon. On gagne beaucoup d’argent. Quand je repenseàmes parents qui se levaient tôt pour ne pas gagner grand-chose, mais pour aider mes frères et moi... C’est là que je me rends compte de ma chance.
A l’école, j’avais de bonnes notes”
Difficile de garder la tête froide dans le football ? C’est unmonde spécial, il faut être bien entouré. C’estmon cas. Il faut réfléchir à son après-carrière, investir. Après le foot, je n’ai pas envie de travailler pour vivre. Je veux travailler pour passer mon temps. Dans le monde du foot ? Ce serait la meilleure chose. Entraîner des jeunes, les faire progresser, leur apporter de l’expérience, ça serait bien.