L’équipe olympique des réfugiées récompensée
Dans le cadre des “Laureus”, qui récompensent depuis 2000 quelques-uns des plus grands athlètes de l’année écoulée, Nico Rosberg s’est présenté devant la presse hieràMonaco. En bleu de la tête au pied, le champion du monde 2016 de F1 qui a pris sa retraite dans la foulée l’a joué cool et détendu. Pendant une vingtaine de minutes, il s’est prêté au jeu des questions réponses face à une assistance internationale. Rosberg est nominé dans la catégorie révélation de l’année. L’occasionpour lui d’évoquer son avenir, Hamilton et Monaco.
Sur son avenir
« Quand je regarde derrière moi, je suis content de ce que j’ai fait. Maintenant, je cherche de nouvelles orientations. J’ai beaucoup de liberté et je peux organiser mon année comme je le souhaite. Je suis en phase d’exploration encore. Je ne vis pas ça comme un soulagement pour la seule et bonne raison que j’étais passionné par la F1. J’ai consacré ma vie à ça, et voilà pourquoi je suis devenu champion du monde. En tout cas, j’ai beaucoup reçu et j’ai maintenant envie de donner. Je me rends compte aussi du bonheur que je peux apporter. Notamment aux enfants. Je suis un privilégié. Je m’en rends compte quand je vais leur rendre visite. Ils sont heureux.»
Sur son remplaçant chez Mercedes
« Valtteri Bottas est un très bon pilote, mais je ne le connais pas personnellement. Il m’a demandé s’il pouvait m’appeler, je lui ai dit oui. Mais je resterai très neutre. Je ne dévoilerai pas pour autant les secrets d’Hamilton. Si on lui donne une bonne voiture, il peut faire quelque chose de bien. Mais pour lui l’adaptation va être compliquée. Il faudra appréhender les nouvelles règles de la saison, une nouvelle équipe... et puis Lewis (Hamilton) est là depuis longtemps. C’est un des meilleurs pilotes et il est capable d’élever son niveau ».
Sur Monaco
« Pour moi, c’est le circuit le plus légendaire. Celui qui propose le plus de défis aux pilotes, avec son tracé en ville, son dénivelé etc. Et puis, il y a cette atmosphère spéciale, un glamour incroyable. J’ai eu la chance de gagner trois fois ici.»
Son amitié avec Lewis
« Il faudra encore un peu de temps pour qu’on se retrouve vraiment. On n’est plus concurrent maintenant, je suis tout à fait ouvert à redevenir ami avec lui. Comme on l’était il y a quinze ans.» L’équipe olympique des réfugiés a reçu la récompense du Laureus Sport for good award for Sporting inspiration. Dix athlètes de nationalités différentes avaient participé au JO de Rio et représentaient les millions de réfugiés. Parmi eux, Rami Anis. Ce nageur Syrien de ans, réfugié en Belgique, a battu son record personnel sur mnage libre. J’habite en Belgique avec ma famille. Au début quand j’ai quitté le pays à cause de la guerre, je pensais que c’était pour deux ou trois mois. Mais ça fait six ans maintenant. Il faut que les gens comprennent que lorsqu’on part, ce n’est pas pour faire du tourisme. C’est pour survivre. Je m’entraîne tous les jours et je compte partir en compétition. Pas seulement, je soutiens les oppressés et tous les réfugiés de guerre qui ont été abandonnés. Quand ils me verront m’entraîner et réussir, j’espère que cela leur donnera des forces et de l’espoir. Qu’ils se diront : nous ne sommes pas que des réfugiés.
retourner Personne n’est content de quitter son pays, surtout en temps de guerre. Mais oui, si tout se passe bien et que la paix revient, je compte rentrer chez moi pour aider à la reconstruction.