« Onn’a rien à perdre ! »

Frédéric, avec du recul, comment jugez-vous la défaite de vendredi faceàMonaco ? C’est assez frustrant. On y était tout le match, on a joué à armes égales. Après, Monaco a tellement de rotation que si on a cinq minutes de relâchement... C’est compliqué de les tenir sur quarante minutes. On savait qu’ils avaient un petit problème de mental, ils peuvent vite péter un câble. On l’a vu avec l’exclusion du coach (Mitrovic) et quelques fautes techniques. Avec un peu plus d’adresse, notamment à trois points, on aurait pu prendre cematch. L’équipe semble monter en puissance. Qu’est-ce qu’il manque pour faire une série de résultats ? Je pense que si on gagne un match, derrière, la confiance va revenir. Les victoires entraînent les victoires. On a des matchs très importants à venir, notamment celui faceàOrléans (le  février). Il va falloir gagner cesmatchs-là !

Ce match de Coupe, de nouveau face à Monaco, c’est du bonus ? C’est sûr que ce n’est pas notre objectif principal. Mais on n’a rien à perdre sur ce match. On n’est pas très loin d’aller au bout. Derrière, il reste seulement deuxmatchs. C’est assez excitant. Si on passe ce tour, on est à un match de la finale à Bercy. Ça va être très dur, encore faceàMonaco. Cette équipe ne laisse filer aucun match. Ce sera encore unmatch engagé. Encore un gros derby. Par contre, je ne sais pas s’il y aura dumonde. Ça tombe un mauvais jour.