Le combat naval fleuri attire la fouleàVillefranche
Même pas fatigué ! Hier après- midi, après avoir ramé pendant deux heures et jeté des milliers d’oeillets et de brins de mimosa, René Portes, leprésident de l’Association des bateliers plaisanciers de Villefranchesur-Mer était même prêt à recommencer: « C’est que du bonheur! On a l’habitude, ça fait plus de vingt ans que je le fais. C’est bien de voir tous ces gens heureux, ça rappelle aux plus anciens Villefranchois leur jeunesse. » Dans la foule amassée sur le quai, estimée à près de spectateurs par les organisateurs et la police, beaucoup de locaux, donc, mais aussi des touristes venus profiter du carnaval niçois et séduits par cette approche maritime créée en , lorsque Villefranche a voulu imiter les autres villes azuréennes qui avaient leur bataille de fleurs. Sur les quais, la sécurité étaitmaximale avec la présencedes forces de police nationale, municipale, gendarmerie et de sociétés privées. « Cette année, encore plus que les précédentes, c’est notre priorité » , expliquaient les organisateurs avant le départ. Tout s’est très bien déroulé, dans la pluspure tradition carnavalesque avec sa fanfare, ses batailles de confettis, ses déambulations burlesques. À Villefranche- sur- Mer, hier, il n’aura manqué finalement que le soleil, qui a joué à cache-cache avec les nuages. « Promis, l’année prochaine, il sera là, et nous aussi! » , s’époumonait un batelier sur son pointu en jetant ses dernières brassées de fleurs…