Une campagne sur la fin de vie : « Et si onenparlait ? »
La fin de vie, et si on en parlait ? » Le slogan d’une campagne d’information, lancée hier par le ministère de la Santé, s’avère clair. Le but : rappeler les changements législatifs entrés en vigueur depuis un an et inciter les Français à faire connaître leurs volontés à leurs proches. « Ce que nous avons voulu faire, c’est une campagne chaleureuse, une invitation à la conversation et non une injonction » sur ce sujet difficile, a expliqué Véronique Fournier, présidente du Centrenational des soins palliatifs et de la fin de vie, l’organisme quiapiloté la campagne avec le ministère de la Santé.
La loi « accorde des droits nouveaux »
L’objectif est aussi d’inciter chacun à dire de son vivant s’il souhaite limiter ou arrêter les traitements qu’il pourrait recevoir en fin de vie, au cas où il deviendrait La possibilitéde coucher par écrit son éventuel refusde l’acharnement thérapeutique existait depuis la loi Leonetti de , mais ces directives n’étaient valables que trois ans et pouvaient ne pas être suivies par le médecin.
incapable alors d’exprimer sa volonté. Pendant un mois, un spot télévisé, des encarts dans la presse, des bannières sur Internet et des interventions sur les réseaux sociaux déclineront ce message, mettant en scène une femme qui enfonce son bonnet sur ses yeux ou un
homme qui cache son visage avec son journal, faisant « l’autruche » face à ce sujet parfois tabou. Un site Internet a aussi été créé (www.parlons-fin-devie.fr) et des « rencontres citoyennes » seront proposées dans toute la France, la premièreétant prévue le7mars
à Bordeaux. La loi sur la fin de vie du 2 février 2016 « accorde des droits nouveaux » aux personnes en fin de vie et opèreun «changement de paradigme» en disant que les directives anticipées s’imposent à l’équipe soignante, a estimé laministre de la Santé Marisol Touraine. « pénétration anale »
« C’est une décision qui est juste »
« de nature à entraîner une requalification criminelle » « C’est une décision qui est juste, et que nous attendions depuis le début »
le mal qu’il a fait » « J’attends qu’il soit puni pour