Monaco-Matin

« Cette course est un bonheur inespéré »

François Forcioli-Conti, président de la Société des courses de la Côte d’Azur

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Comment est née l’idée de cette course caritative? En juin dernier, j’ai reçu un appel du frère de la princesse Charlène, pour nous proposer ce concept de Charity Mile, déjà éprouvé enAfrique du Sud. Le principe est simple: sur une course tout à fait normale, support d’enjeu PMU, sans aucune modificati­on réglementa­ire, on associe par tirage au sort des associatio­ns caritative­s et des chevaux. L’ordre d’arrivée de la course détermine le montant des allocation­s allouées à ces associatio­ns.

Pourquoi avoir choisi cette date du  février? Elle correspond à la clôture de la saison de galop à l’hippodrome de la Côte d’Azur. C’est traditionn­ellement une journée importante pour nous. Cette course est aussi support deQuinté+, donc retransmis­e sur Equidia et LCI. C’est une course prestigieu­se, donc, très populaire et très suivie.

Ce Charity Mile est une première en France. De plus, la princesse Charlène sera présente… Cela ajoute une dimension tout à fait exceptionn­elle à cette journée. Les courses sont des lieux de spectacle. Organiser une telle épreuve, surtout en présence de la princesse Charlène, c’est un bonheur inespéré.

Vous attendez donc plus de monde dans les tribunes? On espère une fréquentat­ion du public nettement plus importante que pour une manifestat­ion traditionn­elle. D’autant que le beau temps devrait être de la partie.

Cette course de galop est-elle appelée à se renouveler? Nous l’espérons. Il y a tout lieu de réitérer chaque année cettemanif­estation. Elle est magnifique. Et puis, lemilieu des courses, que l’on considère souvent comme replié sur lui-même, s’ouvre à cette occasion sur le monde et ses douleurs, l’enfance, les personnes en difficulté. Et surtout sur des associatio­ns qui viennent en soutien aux chevaux qui ont fini leur carrière. C’est important de montrer que l’on n’envisage pas les chevaux que sur l’aspect de la rentabilit­é, que l’on se préoccupe de l’animal qui n’est plus en capacité de courir.

Àquelles associatio­ns pensez-vous? En particulie­r à « Coeur de course », qui a son siège à l’hippodrome de Cagnes. Elle est animée par une jeune femme qui a beaucoup de mérite. Elle a récupéré une vingtaine de chevaux et s’en occupe sur ses propres deniers. On l’aide en mettant des boxes à sa dispositio­n.

La présence de la princesse Charlène apporte aussi un côté mondain à cette journée… Je ne sais pas si cette course sera mondaine mais il est certain que la présence de la princesse Charlène va favoriser les réponses positives aux invitation­s que nous avons adressées aux personnali­tés de la Côte d’Azur. Cette journée sera l’occasion de redonner aux courses un caractère prestigieu­x, attirant du public, qu’elles ont un peu perdu avec le temps.

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