La bataille des rucks
A-t-on encorebesoin de présenter l’Irlande? Malgré les retraites de cadres commeson capitaine Paul O’Connell () et sa star Brian O’Driscoll (), le XV du Trèfle n’a guère changé ses plans. La troupe du sélectionneur néozélandais, Josef Schmidt, s’appuie toujours sur sa capacité à multiplier les temps de jeu, sa puissance enmêlée, sa troisième ligne de grande qualité et son talent pour gratter les ballons dans les rucks. Une dernière aptitude qui pourrait bien s’avérer la clé de la rencontre, demain à Dublin. Surtout si l’on regarde lepassif tricolore, lors de la dernière sortie face aux Ecossais (victoire - dans la douleur). En grande souffrancedans le jeu au sol face au XV du Chardon, les partenaires de Guirado, tropperméables «à
la pression » au goût de leur coach, vont devoir redresser la barre à l’Aviva Stadium.
« Les Irlandais sont excellents dans les rucks et pour bloquer les joueurs debout ballon en main. On sait qu’ils veulent nous punir dans ces secteurs, adécryptéNovès hier. Est-ce qu’on acceptera de l’être, on verra samedi (demain). Çame ferait mal au coeur de me faire punir une deuxième fois (après
l’Ecosse). C’est là qu’il faut trouver l’équilibre. On a cette volonté de jouer debout, de se passer le ballon. C’est une prise de risque. Les soutiens des porteurs de ballon debout travaillent pour continuerà avancer et sont donc moins focalisés sur leur rôle de soutien, ensuite, dans les rucks. C’est parfois quelques centimètres de retard qui font la différence. L’intelligence des joueurs fera qu’on sera présent oupas. » La pluie attendueàDublin demain, alors que le RoyaumeUni est parcouru cette semaine par la tempêteDoris, pourrait bien influer, aussi, sur le jeu des deux équipes.