Une proche de Marine Le Pen mis en examen
La pression judiciaire s’accentue autour de Marine Le Pen, en tête dans les sondages pour le premier tour de la présidentielle : l’un de ses proches, Frédéric Chatillon, a été mis en examen dans une des enquêtes sur le financement des campagnes électorales du Front national. Cet ancien dirigeant du GUD, syndicat étudiant d’extrême droite, qui participe à la campagne de la candidate frontiste à l’Elysée, a été mis en examen, le février, pour « abus de biens sociaux » dans une information judiciaire sur les élections municipales et européennes de ainsi que sur les départementales de . Les juges d’instruction, saisis fin octobre, soupçonnent sa société Riwal, longtemps prestataire principal de la communication électorale frontiste, d’avoir accordé un crédit au FN via Jeanne, un mouvement satellite du parti d’extrême droite, selon une source proche de l’enquête. Or, les personnes morales n’ont pas le droit de contribuer au financement des partis politiques. L’enquête a mis en lumière la « confusion » entre Riwal et Jeanne, dont le dirigeant de fait n’est autre que Frédéric Chatillon, selon les juges. A leur yeux, le micro-parti ne serait qu’une coquille vide pour masquer un financement des campagnes par une société commerciale, Riwal. Une autre enquête, encore au stade préliminaire, a été ouverte début novembre concernant les régionales de .