LIGUE FÉMININE JOURNÉE) / VICTORIEUSES DE BASKET LANDES HIER Les Niss’Angels sont prêtes au combat
Il y a eu les défaites inquiétantes puis les revers encourageants. Ceux qui laissent de l’espoir et disent qu’il faut encore y croire. A Leyrit, Nice a confirmé hier qu’il n’avait pas rendu les armes. Même après une terrible série de 8 rencontres sans succès en 2017. Sa deuxième mi-temps fantastique mais trop tardive contre Villeneuve-d’Ascq la semaine dernière n’y est sans doute pas étrangère. Elle aura permis aux Niss’Angels de prendre conscience qu’elles avaient encore les moyens de faire de belles choses si elles se comportaient en équipe. Car contre une grosse écurie de Basket-Landes, les filles de Rachid Méziane se sont battues comme des lionnes. Elles n’ont rien lâché. Jamais. Elles, qui avaient la mauvaise habitude de rater leur entame et de courir après le score, ne s’y sont cette fois pas fait prendre. Leur agressivité leur a permis, malgré un déficit de taille évident dans les deux raquettes, de toujours rester à hauteur des Landaises (1919 dans le Q1, 25-31 à la mitemps). Il serait malhonnête de dire que les Rouge et Noir étaient hier soir supérieures Camille Aubert et les Niçoises ont mis Céline Dumerc (en bleu) sous l’éteignoir.
aux coéquipières de Céline Dumerc, mais le coeur et l’envie ont fait la différence. A l’image des deux meneuses Camille Aubert et Mélissa Diawakana qui se sont jetées comme des mortes de faim sur chaque ballon qui traînait. Ou Laetitia Kamba (14 points, 10 rebonds) qui a tenu le Cavigal à bout de bras quand il était un peu moins bien.
Leyrit, théâtre des exploits
Jamais vraiment en tête dans
cette partie, les Niss’Angels se sont laissées le droit d’y croire et ont renversé la situation dans le money-time. Car à 4 minutes de la fin, Nice était encore mené de 5 points. Mais à Leyrit, rien n’est jamais facile pour les visiteuses, qui avaient déjà vécu le même scénario en décembre dernier en coupe d’Europe. Et ce n’est pas Céline Dumerc qui affirmera le contraire. La capitaine de l’équipe de France s’est cassé les dents sur le cercle niçois (18,18% d’adresse à 2 points) et est passée totalement à côté. Basket-Landes, qui joue les premiers rôles en LFB, en est ressorti frustré. «Çafait chier », a résumé son intérieure Cierra Bravard (10 pts, 4 rebonds) au sortir de la rencontre. Nice ne pouvait de toute façon pas laisser échapper ce match. Pas dans sa salle. Pas dans cette ambiance survoltée. Romy Bär, même sous la menace d’une cinquième faute, et Laetitia Kamba, encore elle, se sont comportées en véritables patronnes. Elles ont survolé les dernières minutes de la rencontre et ont terminé d’écoeurer les ouailles d’Olivier Lafargue, dépassées sur la fin par l’engagement niçois (58-55). L’enfer lui était promis mais Nice a remporté le premier des trois matchs décisifs (suivront Lyon, puis Nantes) pour la qualification en playoff. Ses concurrents directs aussi. Le chemin est encore très long, mais c’est une certitude : les Niss’Angels ont hier soir choisi le bon. « On a eu le mérite d’y croire et cultiver l’espoir. J’étais confiant, j’ai vraiment imaginé le scénario et à la fin, ça se réalise. Je remercie les filles. Je pense que la présence de Céline (Dumerc) a fait venir du monde dans notre salle. C’est agréable de jouer devant autant de public. La seule ambition qu’on a, c’est d’aller chercher cette qualification en playoff. Je suis persuadé qu’avec ce comportement de guerrières, on peut y arriver. »
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