Le NVB en démonstration !
Les Niçois n’en demandaient pas tant. Hier, à Poitiers, ils ont parfaitement su profiter des absences conjuguées d’Abdel Aziz (cheville) Tervaportti (malade) et Bjelica (genou) pour s’offrir un 9e succès. Et quel succès ! Un 0-3 sec, 49 petits points encaissés et seulement 1h08’ de jeu. Le Stade Poitevin a été pulvérisé par des Niçois qui ont quasiment assuré leur maintien et se rapprochent des play-off. Les Poitevins avaient pourtant plutôt bien commencé la rencontre avec notamment un block d’Engala sur Egleskalns (4-1). L’une des seules petites étincelles de la rencontre côté SPVB avec l’entrée énergique de l’ex-Niçois Demirovic en fin de 1er set et la prestation cohérente de B. Cuk (12 points).
G. Cuk règne au block
Symptomatique, le nombre de fautes commises lors de la première manche (dix dont cinq au service) sur lesquelles se sont appuyés les Niçois pour creuser l’écart (78 puis 7-12). Un ace de Radevic par-ci (9-16), une attaque de Kolev par là (13-20), un dernier smash d’Egleskalns et l’affaire était pliée (18-25). Face à des Poitevins plus transparents que jamais et qui n’auront inscrit que trois attaques et un ace dans le deuxième acte, les Niçois ont vite pris l’avantage (4-10 puis 9-21). G. Cuk, solide au block face à Engala et Schneider (10-25), a rayonné. Le troisième set aura finalement été le plus accroché (10-10) mais un contre de G. Cuk sur son frère Bozidar, une faute de fil et deux attaques dehors de Schneider et Andringa faisaient mal au SPVB (10-14). Les Aiglons tenaient bon la barre : Cuk continuait de régner au centre, Egleskalns en bout de fil (1319)… Avant que Mladen Kasic ne fasse entrer Clère à la place de Kolev. Les Poitevins profitaient de ce coaching (19-21) avant que le technicien niçois ne remette son Bulgare pour finir le boulot (21-25).