Aux origines de la « cave centrale »
« On l’appelle la cave centrale », confie son chef, Gennaro Iorio, au pied de l’ascenseur reliant la cave de l’Hôtel de Paris au hall de l’Hermitage. Creusés en , dix ans après l’édification de l’Hôtel de Paris et avant celle de l’Hermitage (), les m de caveaux courent sous le square Beaumarchais et s’aventurent vers le port – « mètres nous séparent de l’hôtel actuellement en construction ». Là, par mètres de profondeur et à une température de à degrés à l’année, bouteilles dorment paisiblement. «La cave a été voulue par Marie Blanc [épouse du fondateur des lieux, François Blanc, N.D.L.R.]
pour la mise en bouteille du vin. Elle voulait à tout prix les grands vins de Bordeaux pour ses clients. »
Car, à l’époque, les châteaux ne mettaient pas en bouteille.
« C’était les négociants et ils commercialisaient les vins pour leur compte »,
rappelle Patrice Frank, chef sommelier de l’établissement. Ainsi, jusqu’aux années ,
« la totalité des besoins du groupe était mise en bouteille ici. Non seulement les vins, mais les spiritueux, Cognac, Armagnac… ».
Depuis, et suivant l’évolution du vin dans l’Histoire, les lieux ont changé de destination. Devenant entrepôt.
« C’était du stéréotypé alors qu’aujourd’hui, on compte presque références pour bouteilles dans les caves, dans le resort. »
«succursale» Tellement, qu’une de stockage – essentiellement dédiée aux spiritueux – a été ouverte au Sporting club.