Evra a pris le bouillon, Pastore a régalé
MARSEILLE
« Tonton Pat’ » avécuune première période cauchemardesque. Diminué dans la semaine, il a été devancé par Marquinhos sur le premier but, est rentré dans Rolando, ce qui a failli permettre à Lucas de mettre le 3-0 bien plus tôt. A la dérive...
Bedimo (3) l’a remplacé à la mi-temps et n’a rien sécurisé du tout.
Thauvin a été transparent, tandis que Njie a couru dans le vide. Payet s’est distingué par une frappe sur le poteau, mais surtout par sa faculté à ne jamais défendre. Préféré à Sanson, Anguissa a multiplié les approximations techniques. Fanni a marqué un joli but, mais pour le reste il a été défaillant, à l’instar de ce contrôle poitrine beaucoup trop long au départ du but de Lucas. Dans le désert, Vainqueur et Lopez ont eu le mérite de ne pas sombrer. Quant à
Pelé, il a permis à l’OM de ne pas prendre une volée encore plus mémorable avec sept parades au total ! V.M.
PARIS
Pastore n’avait plus démarré une rencontre de L1 depuis la 6e journée contre Dijon (30). Un gâchis au vu de la prestation majuscule de l’Argentin. Passeur décisif pour
Cavani, qui n’est donc jamais resté muet sur deux journées consécutives cette saison, Javier sublime l’action du troisième but avec un coup du foulard en guise de décalage. Son remplacement par Draxler, auteur du quatrième but cinq minutes après son entrée, démontre toute la qualité du matériel dont dispose Emery dans son effectif. Dans le couloir droit, Lucas a fait le job en claquant son 9e but de la saison en L1 (50’) après avoir oublié Cavani en première période (23’) mais offert une superbe louche à Verratti sur le dernier but parisien. La qualité de passe de Verratti a rayonné quand quand l’activité de Rabiot et Matuidi à la récupération lui a facilité la tâche à la récupération.
Meunier a été plus à son avantage que Kurzawa dans les couloirs, malgré trois bons coups de casque de l’ancien Monégasque sur corner. Silva et Marquinhos ont bonifié leur boulot défensif par leur présence dans les airs sur l’ouverture du score. Facile. Comme la soirée de Trapp.