FÉDÉRALE (RETARD / JOURNÉE) Nice méritait mieux
Réduits à quatorze après seulement 15 minutes et l’exclusion de Mourad Akkaoui, les Niçois ont bien failli réaliser un exploit devant le grand favori de la poule 4, Hyères/Carqueiranne. Malheureusement pour les « Rouge et Noir », le chronomètre de M. Pocq a duré beaucoup plus longtemps que celui du tableau d’affichage hier. Et après plusieurs pénaltouches, Seguin concluait un ballon porté varois pour offrir la victoire aux siens (22-25). Pourtant, Nice a livré un superbe combat. Menés de six points (0-6, 18’) et en infériorité numérique, les Niçois étaient présents dans l’impact. Mieux, ils revenaient au score grâce à la botte d’Orquera (6-6, 30’) et manquaient même de virer en tête à la pause, bien que réduits à 13.
Deux essais contestés
Au retour des vestiaires, le Stade Niçois continuait de pousser et demeurait récompensé. Les avants enfonçaient leurs homologues varois jusque dans l’en-but pour prendre les commandes (13-6). Les locaux envoyaient du jeu, mais se faisaient piéger sur un turnover parfaitement négocié par le RCHCC. D’un coup de pied dans le dos de la défense, Leguevel envoyait Poujol prendre de vitesse Noé pour conclure. L’essai était accordé, bien que le ballon ne semblait pas avoir été réellement aplati par l’ailier varois (13-11, 56’). Alors que Nice avait repris 5 points d’avance, un lancement en touche bien négocié à gauche se terminait à droite par une chevauchée de Redvokula qui allait au bout. Les Niçois étaient pourtant sûrs d’eux: l’ailier varois a selon eux largement mis le pied en touche, mais l’essai était validé et transformé (1618, 63’). Le pied chaud, Orquera passait deux nouvelles pénalités pour mettre les Niçois en bonne position (2218, 79’), avant de se faire doubler dans les derniers instants. Il a dit : « On a essayé de faire front avec les conditions et des décisions parfois incompréhensibles. C’est difficile à digérer car on avait mis tous les ingrédients. Perdre en fin de match, sur des actions litigieuses, c’est très frustrant. On ne baisse pas la tête, on a une belle base de travail. Rien n’est terminé, on fera les comptes à la fin du championnat ».