Monaco-Matin

Au volant de la Smart Forfour ED

Smart et l’électrique, c’est une histoire qui remonte déjà à la précédente Fortwo Electric Drive, idéale en ville. Sa remplaçant­e reprend la formule, tout en l’améliorant, et la partage désormais avec sa grande soeur, la Forfour.

- FRANÇOIS STAGNARO / SOPRESS

Son look

Comme sa devancière, la nouvelle Fortwo a droit à sa variante électrique. Un mode de propulsion dont va aussi pouvoir bénéficier la Forfour, sa grande soeur. Extérieure­ment, ces versions branchées se distinguen­t à leur monogramme ED sur les montants arrière et au sigle « Electric Drive » sur le hayon. En option, le pack Design electric drive permet le traitement de la fameuse cellule tridion (toit/montants/châssis) et des rétroviseu­rs dans la teinte exclusive « vert electric green ». La prise, de type 2 (le standard qui permet tous types de recharge), se dissimule derrière le volet de l’habituelle trappe à essence. Elle permet de se connecter sur prise domestique (recharge complète en 6 heures). En option, on peut aussi la relier à une Wallbox installée à domicile (recharge en 3 heures). À l’automne prochain, les clients pourront également commander les Smart ED avec un chargeur intégré spécifique de 22 kW, qui autorise la recharge rapide en courant triphasé (80 % de capacité en 45 mn).

À bord

L’espace habitable est intégralem­ent préservé, tout comme le coffre. Au niveau de l’instrument­ation, le compte-tours déporté sur la gauche de la planche de bord se transforme ici en indicateur de sollicitat­ion de la batterie, mais également de sa recharge à la décélérati­on. Le mode éco, que l’on peut activer depuis la console centrale, modère la vigueur du moteur, le fonctionne­ment de la clim’ et accentue l’intensité de la recharge en roulant. À ce propos, un radar, situé à l’avant du véhicule, sert non seulement à la surveillan­ce des piétons et à l’activation d’un éventuel freinage d’urgence, mais aussi à l’optimisati­on de la recharge en roulant, en modulant l’intensité de celle-ci en fonction des configurat­ions de circulatio­n.

Au volant

Le centre de gravité, abaissé grâce à l’implantati­on des batteries sous le plancher, augmente encore la sensation que cette petite voiture est rivée au bitume. Elle voit pourtant son poids augmenter de 130 kg. Cet embonpoint ne se ressent pas vraiment au volant, gommé par la vigueur du moteur électrique. Revendiqua­nt 60 kW (81 ch), il est plus puissant de 5 kW (environ 7 ch) que l’ancien bloc Smart et gagne aussi du couple (+30 Nm), qu’il développe quasi instantané­ment. De quoi garantir des démarrages éclairs au feu vert, dans une fluidité et un silence de fonctionne­ment qui participen­t largement au confort de conduite en ville. En revanche, mieux vaut avoir le pied léger si l’on veut dépasser les 100 km d’autonomie, la batterie ayant conservé la même – modeste – capacité de 17,6 kWh que précédemme­nt. Au cours de notre essai, effectué dans des conditions normales de circulatio­n et sans abuser des accessoire­s (phares, clim’ ou chauffage), la consommati­on moyenne s’est établie à 17 kWh/100 km, pour à peine plus de 100 km d’autonomie.

Côté finances

La Fortwo sera commercial­isée à partir de 22 950 euros (26 250 euros en cabrio), la Forfour étant, pour sa part, facturée 900 euros de plus. Alors que la Fortwo n’a aucune rivale dans son créneau d’ultra-citadine, sa grande soeur devra, elle, affronter la Renault Zoe : forte d’une autonomie bien supérieure, elle est accessible sensibleme­nt au même tarif (23 600 euros), mais oblige à louer les batteries en supplément.

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