CFA JOURNÉE) Nice II mal récompensé
En mauvaise posture au classement, les réserves du MHSC (13e) et de l’OGC Nice (14e), à égalité de points avant la rencontre, avaient besoin de succès dans le cadre de la lutte pour le maintien. L’entame de match niçoise est de qualité avec une première occasion de but manquée par Abdelli, alors qu’il est à la réception d’un centre en retrait de Diatta (8’). Puis, c’est au tour de Bosetti de mettre à contribution le gardien montpelliérain avec une belle reprise de volée (30’). Contre le cours du jeu, le MHSC va ouvrir le score par Sanson. Le milieu de terrain Nice a parfaitement profité d’une équipe lyonnaise à la dérive pour empocher une victoire qui lui laisse de sérieux espoirs d’éviter les play-down. Les Niçoises ont appliqué, comme beaucoup d’autres formations avant elles à Mado-Bonnet, une recette simple et efficace : contenir les Lyonnaises pendant une mi-temps et les « cueillir » après la pause. Le scénario a été parfaitement déroulé hier. Certes, les joueuses de Rachid Méziane ont vécu des moments difficiles pour contenir le duo Diallo-Diawara dans la raquette et au rebond, et pour stopper une Romain Perraud, ci-dessus contre Le Pontet, avait égalisé à - hier à Montpellier. Ça n’a pas suffi pour décrocher un résultat.
élimine son vis-à-vis avant de glisser le ballon sous le ventre du gardien (37’, 1-0).
Bosetti claque encore
Nice démarre la seconde période tambour battant. Dans un numéro de soliste côté droit, Perraud se débarrasse de son adversaire et fusille le gardien montpelliérain (48’, 1-1). Carmen Guzman inspirée dans les deux premiers quart-temps. Mais les Azuréennes, solidaires, ont su faire le dos rond pour limiter les dégâts à la pause (3231), trouvant en Bär et Kamba de quoi alimenter la marque. Ensuite, Nice a profité de l’insigne maladresse des Lyonnaises (1/22 à trois points) et de leurs multiples pertes de balle (21) pour creuser inexorablement l’écart. Contrairement aux Lionnes, les Niçoises, MariePaule Foppossi en tête, trouvaient le chemin du panier et s’offraient un break définitif à cinq minutes de la fin
La partie va définitivement s’emballer dans le dernier quart d’heure. Après une faute de Lloris sur Djorkaeff dans la surface, Mongongu donne l’avantage à Montpellier sur penalty (73’, 2-1). Bosetti, l’attaquant des Aiglons répond. Il fixe dos au but, avant de se retourner et tromper le gardien montpelliérain d’une frappe enroulée
(e (60-43). Sans force, les Lyonnaises ne pouvaient contester un succès qui donne un sacré bol d’air aux Azuréennes. (77’, 2-2). C’est le banc du MHSC qui va faire la différence dans cette fin de partie qui pouvait basculer d’un côté ou de l’autre. Parti dans le dos de la défense niçoise, Bardilhet centre en retrait pour une déviation victorieuse de Roldan (83’, 3-2). Nice n’a pas démérité, mais c’est Montpellier qui a eu le dernier mot. Vraiment dommage. Les Aiglons, de nouveau derniers, n’ont pas fini de cravacher pour le maintien...
CFA
Elles devront cependant battre Nantes pour assurer leur avenir. On sait le football parfois étrange et la lourde défaite des jeunes monégasques dans les Landes en aura été une cruelle démonstration. Les Montois, plus que jamais dauphin du leader Rodez, auront été d’une efficacité redoutable et les hommes de Cissé pourront nourrir des regrets. Regret de cette première grosse occasion, sur la première action du match, qui voit la frappe d’Andzouana détournée par un Jacques inspiré. Regret à l’entrée du dernier quart d’heure et alors que Monaco est mené 2 à 1, quand la tête de Tormin, tout juste entré en jeu, ne trouve pas le cadre. C’est d’ailleurs sans doute à ce moment que la rencontre bascule puisque les Montois creuseront l’écart dans la foulée. Et dire que les Monégasques ont été dominateurs dans l’entrejeu peut sembler paradoxal. Et pourtant. Paradoxale aussi l’ouverture du score par Mont-de-Marsan, à la demiheure de jeu et malgré la domination monégasque, d’un superbe enchaînement de Victor Elissalt. Andzouana, intenable, va ramener son équipe dans la course se faisant justice avec un penalty transformé juste avant la pause. La deuxième période, toujours de même facture avec une mainmise sur le ballon des visiteurs, voit un premier coup du sort. Cissé, à la lutte avec un attaquant landais, trompe Badiashile impuissant, à la réception d’un centre venu de la droite. Les Montois, de nouveau, font la course en tête. La suite est cette énorme occasion de Tormin, miraculeusement non convertie, le troisième but montois qui fait le break et même un quatrième par Clavé d’un piquet d’anthologie. Les Landais, dès lors, sont sur une autre planète. Les dernières minutes verront des joueurs du Rocher ne rien lâcher, essayer d’inquiéter une équipe bien organisée, physique, expérimentée et en totale confiance. Le jeu vif et inspiré des jeunes Monégasques n’aura pas suffi, le football est parfois étrange.