Ophélie Meunier: «Mon modèle, c’est Claire Chazal»
Six mois après son arrivée à la tête de Zone Interdite, l’ancienne élève du Parc-Impérial et du lycée Masséna à Nice s’impose sur M6 qui fête ce soir ses 30 ans
Depuis son entrée remarquée dans le paysage audiovisuel, tout sourit à Ophélie Meunier. Se moquant des moqueurs, ignorant jaloux et ragots, la journaliste avance à vitesse grand V. Après Canal+ où elle a fait ses premiers plateaux au côté de la bande à Yann Barthès, la Niçoise a rejoint M6 à la fin de l’été, où elle remplace Wendy Bouchard à la tête de Zone interdite et joue les jokers de Xavier de Moulins à la présentation du 19.45. La nouvelle génération de M6 est en marche…
Vous soufflez les bougies de M ce soir... Tous les animateurs de la chaîne participent à la fête. L’émission sera présentée par Karine Le Marchand et Stéphane Plaza. Chacun fera une prestation surprenante. Moi, je chanterai mais je ne peux pas vous dire quoi, c’est une surprise… Il y aura des invités : Michael Youn, Christophe Willem, des anciens candidats d’émissions phare… Ce sera une grande fête !
Vous êtes aux manettes de Zone Interdite depuis la rentrée, quel bilan ? C’est chouette de reprendre cette émission qui a été conduite par de grands noms du métier. C’est un honneur. Et puis l’expérience est très enrichissante : les sujets, les rencontres… Je découvre plein d’univers, plein de métiers que je ne connais pas. Le dernier numéro était une plongée dans le tatouage par exemple [NiceMatin de dimanche]. Le prochain sera consacré à la justice quotidienne ; les infractions au Code de la route, la détention de cannabis, etc. On a eu accès à tout : des interpellations aux premiers jours pour ceux qui sont condamnés. Ce, au travers de tous les points de vue : celui de la victime, du coupable et des magistrats. C’est fascinant et intéressant.
Vous avez quitté Canal+ au bon moment… Je n’ai pas quitté Canal+, j’y étais très bien jusqu’à l’année dernière. Il se trouve que j’ai été contactée par M qui cherchait un remplaçant à Wendy Bouchard. C’est une proposition qui ne se refuse pas…
Que pensez-vous du management de Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance du groupe Canal+ ? Je n’ai pas d’avis particulier. Je suis très occupée et je ne me suis pas penchée sur la question. On va voir ce qu’il prépare…
Vous n’en avez pas marre de tous ces gens qui regardent plus vos talons aiguilles que le fond de vos émissions ? Sincèrement, tout va bien ! Ce n’est pas très grave… S’il y a certaines personnes qui regardent Zone interdite pour mes chaussures, la majeure partie des gens regarde l’émission pour son contenu.
Vous avez grandi à Nice… J’en garde un excellent souvenir. C’est un privilège de grandir sur la Côte d’Azur. Nice est une super jolie ville. J’étais en sport-études danse au collège au ParcImpérial, puis j’ai fait ma seconde au lycée Masséna avant de déménager à Cannes. Après mon bac, j’ai quitté la Côte d’Azur pour Paris où j’ai fait du mannequinat pendant cinq ans. Puis, l’École supérieure du journalisme (ESJ).
Vous étiez en classe avec l’humoriste et acteur Maxime Musqua… Il était en sport études judo au Parc-Impérial. On était très potes. Quand je suis repartie à Paris, on a gardé contact, un petit mot sympa de temps en temps, mais on ne se voyait plus. Et puis, on s’est retrouvés au Petit journal.
Le Petit journal, un beau début de carrière… Une expérience de fou et une équipe en or pour commencer. J’ai adoré cette Minute pop ! Devoir produire quelque chose au quotidien, ça apprend la rigueur, le travail.
Que pensez-vous de Quotidien, de Yann Barthès ? J’adore cette émission. C’est dans la continuité de ce qu’ils savent faire et ils le font bien. J’en pense que du bien, mais je ne suis pas très objective…
Des projets ? Quatre années et quatre émissions… C’est déjà beaucoup, non ? Mon projet rêvé, c’est de continuer Zone interdite. Et, ce n’est pas un secret, j’y serai à la rentrée. C’est parfait!
Comment vous imaginez-vous dans dix ans ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je suis née dans un monde des médias où tout va très vite. Les trentenaires qui sont à l’antenne aujourd’hui sont habitués à penser année après année, saison après saison. Pas dans cinq ou dix ans.
Le Petit journal ?Une expérience de fou… ”
Avez-vous un modèle dans le métier ? Mon idéal, c’est un mix de plein de journalistes, de plein de présentateurs. Mais s’il fallait en choisir une parmi tous ceux-là ce serait Claire Chazal. Elle a été une présentatrice de JT extraordinaire, j’aimais beaucoup sa classe et son professionnalisme.