Le personnel municipal formé aux risques majeurs
Mercredi matin, la mairie a exceptionnellement fermé ses portes dès 10 h 45, pour permettre à l’ensemble du personnel, réuni dans la salle du conseil, de suivre l’information concernant les mesures de sécurité du Plan communal de sauvegarde (PCS). Cinquante-huit employés municipaux et élus, dont le maire, ont donc assisté à la présentation faite par William Desmoulins, élu en charge de la sécurité civile, et Jean-Louis Bauchet, chef de la police municipale. « La Turbie s’est dotée dès 2007 d’un PCS et d’un DICRIM (Document d’information communal sur les risques majeurs) suite au décret du 13 septembre 2005 qui fait obligation aux maires de mettre en place ces documents », a rappelé Jean-Jacques Raffaele en préambule. Depuis, ils ont fait l’objet d’améliorations constantes, conformément à l’évolution de la réglementation. Ainsi, le PCS met en place une organisation concernant la
mobilisation des moyens de la commune, autour de trois cellules – « AdministrationCommunication», «Police» et «Services techniques» – à déployer en cas de besoin. « Dès que la sirène de la sécurité civile retentit, en dehors du mercredi midi, tout employé municipal doit aussitôt
chercher à (re)joindre la mairie s’il n’est pas sur place et si cela ne le met pas en danger, pour participer à la mise en oeuvre du PCS » , signale Jean-Louis Bauchet.
Un exercice grandeur nature
Alors que le maire, qualifié
de DOS (Directeur des opérations de secours), sera sur le terrain pour prendre les décisions, à partir des indications du COS (Commandant des opérations de secours) le 1er adjoint ou son remplaçant devra rester en mairie, pour faire exécuter ces indications auprès
du personnel. Il pourra s’appuyer en priorité sur « la boîte PCS », qui contient toutes les indications possibles, du planning de garde des élus et responsables de service jusqu’à la lampe à pile, à partir desquelles il pourra agir. « Il fallait que vous soyez prévenus que le PCS existe et que vous pouvez être appelés à participer aux secours, souligne William Desmoulins. Nous allons prochainement organiser une information plus précise par cellule. Et puis nous ferons un exercice en grandeur nature. »