Critères de poids à étudier
L’origine sociale des élèves, leurs notes au brevet des collèges, l’âge, le sexe sont autant de critères épluchés par cette étude. Car ils pèsent lourd dans la balance pour impacter les probabilités de réussite des lycéens. C’est le cas des notes obtenues aux écrits du brevet des collèges. «Un élève brillant ayant obtenu sur a quasiment % de chances de décrocher son bac, pointe Sophie Vallouis, responsable du service prospectives et
performances au rectorat de Nice. À l’inverse, ses chances de réussite sont réduites de points si ses notes au brevet sont inférieures ou égales à .» Idem pour les enfants de cadres sup’ ou d’enseignants qui, baignant dans un environnement propice aux études, partent au bac avec dix points de plus que les enfants d’ouvriers. Quinze points de plus aussi pour un élève qui a effectué sa scolarité sans redoubler. Et c’est tout cela qui est pris en compte dans le taux de réussite attendu. Plus le lycée accueille des élèves sans problème, plus ses exigences seront élevées. Puis il cumule les difficultés, moins elles seront élevées.
Sélectif ou pas
Autre indicateur à étudier de près: le taux de passage des élèves de la classe de seconde au bac. Plus ce taux est réduit, plus le lycée se montre sélectif en réorientant ses élèves vers une autre filière, voire un autre établissement. À l’inverse, plus ce taux est élevé, plus il garde ses élèves quitte à les faire redoubler pour les accompagner jusqu’à la réussite au bac. Sur les lycées publics, seize jouent ce rôle d’accompagnateurs. Par rapport à , ce sont cinq établissements en plus! Et dans le privé sous contrat, ils sont sept sur onze.