Les requêtes des maires azuréens aux candidats à la présidentielle
Les candidats à la présidentielle vont passer, aujourd’hui à Paris, leur grand oral devant l’Association des maires de France. Ils seront principalement interrogés sur le Manifeste des maires et des présidents d’intercommunalité, publié par l’AMF le 1er février dernier. Dans ce Manifeste, l’Association défend quatre principes essentiels : la garantie de la place de la commune, la reconnaissance par l’État des collectivités comme partenaires, la co-construction des politiques publiques par l’État et les collectivités, et un pacte financier sur l’ensemble de la mandature pour assurer «lastabilité et la prévisibilité des ressources et des charges des communes et des intercommunalités ».
Deux Azuréens à Paris
De ces quatre principes découlent quinze engagements, sur lesquels l’AMF va donc demander aux candidats de s’exprimer. Honoré Colomas, président de l’Association des maires du 06 et Jean-Paul David, président de l’Association azuréenne des maires ruraux, représenteront les Alpes-Maritimes à ce rendez-vous. En complément des requêtes portées nationalement, ils y soumettront quelques propositions propres.
Haro sur la loi NOTRe
À savoir, résument-ils, « la conservation de l’entièreté des produits fiscaux directs par les communes, l’abrogation de la loi NOTRe pour que les communes ne soient pas étouffées par les intercommunalités, l’égalité des dotations entre villes et territoires ruraux, la différentiation des normes urbaines et rurales, la reconfiguration du conseil départemental en faveur des zones rurales, ou encore l’affinement des contraintes de la loi SRU sur le logement en fonction de strates démographiques ». Les deux représentants des maires maralpins ont, par ailleurs, prévu de sonder les candidats sur leurs solutions pour aider les éleveurs confrontés au problème du loup.